Francophonie

A l'occasion du Salon international de l'édition et du livre (SIEL) au Maroc, qui se tenait à Rabat début juin, la fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud a dévoilé son rapport annuel sur l'état de l'édition et du livre dans le royaume. Pour les données récoltées en 2022, un recul de l'édition en langue française est remarqué, au profit de publication en langue arabe.   

Sur les 1 320 titres publiés au Maroc en 2022 (90% en papier et 10% en numérique), 1047 étaient écrits en arabe, et 230 l'étaient en français, soit un taux de 17%. Sur la dernière étude, qui concernait la période allant de 2017 à 2021, la proportion s'élevait à 19%. 

« Toutefois on constate un léger rééquilibrage en faveur du français et de l'anglais (...) dans des domaines de recherche traditionnellement francophones tels que l'économie, la gestion, la finance ou la géopolitique », observe l'étude. 

Etude Maroc
Photo FONDATION DU ROI ABDUL-AZIZ AL SAOUD - CASABLANCA

Le français, première langue-source pour la traduction

Les textes traduits représentent près de 5% de l'ensemble des publications au Maroc en 2022. Si la langue-cible est principalement l'arabe, le français est la première langue-source de traduction, avec 39,68% des textes traduits.

A l'étranger, la publication des auteurs marocains s'élève à 282 titres, dont 90 en France. En étudiant la nationalité des 1 572 auteurs répertoriés dans le bilan éditorial du pays, il a aussi été remarqué que les auteurs français occupaient la seconde position (derrière les auteurs marocains) avec une proportion de 2,35%.

Par ailleurs, le rapport attire aussi l'attention sur les dysfonctionnements de l'édition marocaine, à l'instar du manque de structures de diffusion adéquates et de distribution à l'échelle nationale. 

 

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