Marie Grégoire a tenu diverses fonctions dans le marketing et la communication, notamment dans la firme TACT Intelligence-conseil. Éditrice du magazine Premières en affaires, elle est également chroniqueuse à Radio-Canada. Entre 2002 et 2003, elle a siégé à l’Assemblée nationale du Québec, en tant que députée au sein de l’Action démocratique du Québec.
Travailler avec l’équipe de @_BAnQ et tous les acteurs de la nation québécoise pour protéger et partager notre culture, notre savoir et notre histoire sera ma prochaine mission. Les défis abondent, mais avec le savoir-faire de @_BAnQ du CA et du ministère, l'ambition est possible
— Marie Grégoire (@magregoire) July 7, 2021
Sa mission, à partir du 9 août et pendant quatre ans : "Protéger et partager notre culture, notre savoir et notre histoire", a-t-elle résumé sur Twitter, avant d’ajouter : "Les défis abondent". Parmi les défis qui l’attendent : celui du grand virage numérique, tandis qu’un rapport financier se faisait en 2020 pessimiste à ce sujet.
"On ne saurait sérieusement poursuivre ce vaste chantier sans que la direction de BAnQ soit confiée à un ou une scientifique du domaine des sciences de l’information qui possède aussi des qualités de gestionnaire aguerri", avertissait au début de juin Carol Couture, ex-P-DG de BAnQ, dans une lettre adressée à la ministre de la Culture et des Communications, et publiée dans le quotidien Le Devoir. La nomination de Marie Grégoire suscite des réactions mitigées. Parmi elles, celle de l’économiste de la culture Ianik Marcil qui, dans les colonnes du Devoir, se montre sceptique quant à l’expertise culturelle et économique de la future P-DG de l’institution.