Né en 1952, Jean-Pierre Lyonnet "se définissait avant tout comme un promeneur, adepte d’une déambulation urbaine qui lui permettait de s’imprégner des œuvres d’architectes, qu’il dessinait ou réinterprétait ensuite avec la rigueur du style "ligne claire" de l’école belge de bande dessinée".
Le graphiste était notamment influencé par les travaux de l’architecte Hector Guimard, dont "l’architecture, asymétrique, induit un déséquilibre dans le regard qui m'intriguait, et qui, étonnamment, me semblait familier". L’illustrateur avait fondé le cercle Guimard en 2003 et célébré l’architecte dans un ouvrage aujourd’hui indisponible Guimard perdu: histoire d’une méprise, publié la même année aux éditions Alternatives.
Jean-Pierre Lyonnet avait contribué au premier numéro de la revue A Vivre en 2000 en illustrant un article intitulé "L'excentrique de l'Excentric". Il avait ensuite signé un second article dans le 105e numéro de la revue, publié en janvier avec Béatrice Durand.
Dans son dernier ouvrage, Les propylées de Paris, paru aux éditions Honoré Clair en 2013, l’illustrateur propose au cours d’"une promenade savante au clair de lune" en compagnie de Claude Nicolas Ledoux, de connaître le destin des barrières du mur des Fermiers généraux.