La fédération européenne des auteurs (European writers council, EWC), regroupant des organisations nationales comme la Scam ou la SGDL en France, va lancer une étude sur les taux de rémunération des auteurs dans une trentaine de pays européens, a-t-on appris auprès de l’institution.

Une étude en quatre volets

Les conclusions de cette étude, qui prend la forme d’un questionnaire à remplir en ligne par les adhérents des organismes nationaux, seront publiées début juin. L’étude complète aura quatre volets : fiction, non-fiction, jeunesse et young adult. « On souhaite que les organisations d’auteurs voient ce qu’il se passe chez leurs voisins », explique Maïa Bensimon, la vice-présidente de l’EWC. L’organisation revendique une quarantaine d’organismes affiliés issus de 36 pays européens. La précédente étude du genre remonte à 2014, selon nos informations. Dans certains d’entre eux, des accords ont été conclus depuis après des négociations collectives entre auteurs et éditeurs.  

En France, auteurs et éditeurs sont actuellement en discussion pour trouver un accord sur les taux de rémunération des premiers. Lors d’une table ronde organisée par Livres Hebdo à l’occasion de la publication du 9^ème baromètre de la Scam et la SGDL sur les relations entre auteurs et éditeurs, des représentants des deux corps ont débattu sur cette thématique. Si les éditeurs défendent leur mode de calculs des taux de rémunération au regard du marché des différents segments, ils ouvrent la porte à la création de comités de suivi interprofessionnels.

Pour accéder au replay de la table ronde, rendez-vous sur la page revoir les webinaires