Le dessinateur Michel Plessix, auteur de l'adaptation en bande dessinée de la série Le vent dans les Saules, est décédé d'une crise cardiaque lundi 21 août à l'âge de 57 ans.
Le vent dans les saules, dessiné par Michel Plessix- Photo DELCOURT
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L'auteur rennais, né à Saint-Malo, avait débuté sa carrière en réalisant des affiches de fest-noz. Il a notamment dessiné de 1989 à 1995 la série en quatre volumes Julien Boisvert, scénarisée par Dieter,ainsi que la sérieLe vent dans les saules, qu'il a adapté lui-même du roman de Kenneth Grahame, à partir de 1996, toutes deux chez Delcourt. Cette dernière sera traduite en quinze langues. Michel Plessix en propose alors la suite, la série Le vent dans les sables (Delcourt), à partir de 2005. Son dernier album, Là où vont les fourmis, avec Franck Le Gall, a été publié en 2016 chez Casterman.
"Il avait un trait personnel, à la fois élégant et raffiné, mais aussi une vigueur terrienne et une tendresse humaniste - même lorsque ses personnages avaient une apparence animale. Il appartient à la tradition subtile de Rackham, Laudy et Hausmann", a écrit son éditeur chez Casterman, Benoît Mouchart, sur Facebook.
L'affiche du festival de Saint-Malo, dessinée par Michel Plessix- Photo DR
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En 2016, Michel Plessix décrochait le prix de l’affiche au festival de la BD Quai des Bulles de Saint-Malo pour dessiner celle de l’édition 2017, rappelle Ouest-France. "J’en ai longtemps rêvé. Alors, l’avoir, c’est le bonheur", avait-il déclaré.
Interpellé en Algérie le 16 novembre dernier à son retour de France, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal n’a plus donné de nouvelles depuis cette date. Ses éditeurs Gallimard et Cerf font part de leur vive inquiétude. Dans un communiqué, Gallimard appelle à sa « libération immédiate ».
Le Congrès annuel de l’Association des maires de France, qui s’est tenu à Paris du 19 au 21 novembre, a mis le doigt sur les difficultés économiques des communes. L’occasion de formuler des pistes de financement auxquels les médiathèques et librairies sont éligibles.
Alors que l’intelligence artificielle s’immisce de plus en plus dans la chaîne du livre, des éditeurs ont décidé d’accepter que l’intelligence artificielle puise dans le contenu de certaines œuvres, en échange d’une rétribution financière. Une démarche qui ne convainc pas tout le monde.
Par
Élodie Carreira
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