SOCIAL

"A périmètre comparable, les valeurs minimums et moyennes pour l'ensemble des catégories sont en hausse sur la plupart des échelons tandis que les valeurs médianes sont stables" selon le communiqué de synthèse sur le rapport social de branche de l'édition comparant les données 2014 et 2013, et présenté le 26 juin lors d'une réunion entre partenaires sociaux.
 
L'effectif en CDI baisse de 4%, toujours à données comparables, c'est-à-dire entre les entreprises ayant répondu à l'enquête pour les deux années concernées. Le taux de réponse est moins satisfaisant cette année, avec 72 entreprises participantes comptant 8 664 salariés, contre 85 l'an dernier et 9 668 salariés. Les répondants sont traditionnellement des groupes ou de grandes maisons de plusieurs dizaines de salariés. Les salariés de la distribution, qui ne sont pas rattachés à la convention collective de l'édition, ne sont pas retenus dans l'enquête.
 
Sur le périmètre de la cinquantaine d'entreprises ayant répondu en 2014 et 2015, le salaire moyen atteint 44198 euros pour la catégorie C2A, la plus nombreuse parmi les cadres qui représentent eux-mêmes l'effectif le plus important (plus de 70%), contre 43261 euros en 2013. Le salaire médian est à 42003 euros, contre 41600 euros (fixe + variable) en 2013.
 
Le profil social de l'édition reste très stable: une large majorité de cadres (72,5%), un secteur féminisé (71%), mais dont les femmes sont légèrement moins payées (-4,6%). "Ces écarts s'expliquent, selon les fonctions du fait de la différence d'âge, d'ancienneté ou d'un panel restreint", selon le communiqué. Les femmes sont minoritaires seulement parmi les commerciaux.
 
L'étude 2014 consacre un chapitre aux travailleurs à domicile (TAD), nombreux notamment dans la correction. 37% de l'effectif étudié (655 salariés) travaillent 1000 heures ou plus par an, à comparer avec les 1607 heures d'un temps plein, et 32% ont le statut de cadres. Les salaires ne sont pas indiqués.

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