Le Syndicat national de l’édition (SNE) et la CFDT, la CFTC, la CGC et FO ont signé le 7 février 2014 l’avenant n°12 à la convention collective de l’édition qui revalorise le barème des salaires minima de la branche, avec effet rétroactif au 1er février. La CGT n’a pas signé (voir document ci-contre).
L’ensemble des salaires est relevé de 1,1%, et d’environ 1,4% pour les plus bas, “ajustés en fonction du SMIC” indique le SNE sur son site. Les trois premiers niveaux de la grille (E1 à E3) sont supprimés, de même que le barème des minima pour les salariés ayant moins de trois mois d’ancienneté, progressivement alignés sur la grille commune.
“Cette suppression s’effectuera en trois fois et sur trois ans au plus tard, pour permettre une mise en conformité progressive des entreprises. La première étape intervient au 1er février 2014, la seconde en 2015 et la troisième au plus tard au 1er février 2016. Pendant la période transitoire les valeurs majorées de la grille avant 3 mois serviront exclusivement au calcul d’avantages sous forme de prime” explique le SNE.
“Ces mesures sont sans impact sur les salaires réels, à l’exception des salaires réels éventuellement inférieurs aux salaires minima ainsi revalorisés” souligne-t-il. La dernière enquête de branche avait toutefois permis de constater que quelques salariés étaient payés en dessous des minima, lesquels servent de plus en plus souvent de référence pour les premières embauches dans le secteur.
Le salaire le plus bas (E4) démarre à 18785 euros annuels bruts (réparti sur 13 mois). Le premier niveau de l’encadrement (C1A) démarre à 24531 euros.