Le Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC), organisme gérant collectivement les droits d’auteur de la presse et du livre pour les rediffusions de leurs contenus par tous les secteurs d'activité, a dévoilé son bilan 2024. 

Au cours de l’année, celui-ci a reversé 58,4 millions d’euros aux auteurs et éditeurs de presse et de livre, au titre des copies de contenus réalisés et diffusés sous format numérique et papier, par les secteurs professionnel et pédagogique. Cela concerne par exemple les entreprises, administrations, établissements d’enseignement, organismes de formation (contenus intégrés dans des supports de cours ou de formation, stockages numériques, etc). 

En 2024, 45 % de ce montant sont revenus au domaine du livre, dont les trois quarts étaient destinés aux ouvrages pédagogiques (63 % au livre scolaire et 20 % au livre universitaire) contre 9 % pour les livres loisirs et 8 % pour la littérature générale. Par ailleurs, 94 % des droits ont été versés à des publications livres et presse éditées en France. 

En tout, cela représente 55 200 œuvres (dont 47 400 livres français) et 4 340 éditeurs français. Neuf éditeurs ont reçu à eux seuls des droits pour 1 000 à 4 000 de leurs publications.  

Le numérique persiste

Comme l’an dernier, plus de la moitié des droits reversés proviennent de rediffusions numériques (53 %). Une proportion qui s’est inversée en quatre ans selon le CFC, la part du numérique atteignant 48 % contre 52 % pour la photocopie en 2020. 

Dans un communiqué, Laurent Maille, directeur général de l’organisme, a rappelé l’objectif du CFC depuis sa création en 1983 : « Donner les moyens au secteur du livre et de la presse de continuer de produire les contenus indispensables à notre société pour éduquer, s’informer et se comprendre. »