Droit d’auteur

Le constat est morose et l’appel à l’action urgent pour les auteurs. C’est ce qui ressort de la conférence de presse tenue par le Conseil permanent des écrivains (CPE) mardi 18 mars à l’hôtel de Massa, dans les locaux de la Société des gens de lettres (SGDL). Une réunion de crise au cours de laquelle la SGDL, le CPE et la Société civile des auteurs multimédia (Scam) ont appelé d’urgence à l’amélioration du système de rémunération et de Sécurité sociale des auteurs, à une protection du droit d’auteur à l’échelle européenne et à la défense de la littérature jeunesse.

Le président de la SGDL, Jean-Claude Bologne, a exprimé les inquiétudes des auteurs quant à leurs revenus. Baisse du taux de perception, insuffisance de l’à-valoir qui ne couvre plus les frais de recherche… Emmanuel de Rengervé, délégué général du Snac, a évoqué les craintes des auteurs quant à la création d’un régime unique de Sécurité sociale. Avec des suggestions à porter devant les pouvoirs publics: modalités différentes daffiliation, de fonctionnement…

Geoffroy Pelletier, secrétaire général et Hervé Rony, vice-président du CPE, sont revenus sur l’état du droit d'auteur, suggérant un retour à une TVA réduite à 5,5% et rappelant les dangers d’une uniformisation du taux de celle-ci à l’échelle européenne.

Enfin, Gael Aymon, de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, a condamné les attaques récentes dont la littérature jeunesse a fait l’objet, notamment depuis le début de la polémique sur la “théorie du genre”. Il a rappelé l'importance de défendre la littérature jeunesse, “rempart contre la discrimination” et “outil d’intégration à la société”.

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