Le film suit ainsi ce couple en vue, Ève (Karin Viard) et Henri (Benjamin Biolay), parents d’un petit Malo, qui ont tout l'air d'être heureux. Lui est le chef d’orchestre de l’Opéra, elle travaille à l’Institut français, responsable de la bibliothèque. Une vie apparemment sans fausse note, jusqu’au jour où Ève découvre que son époux la trompe avec l’institutrice (Laetitia Dosch) de leur fils. Chamboulée, elle sort en pleine nit et rencontre un jeune francophile, Jonas (Lucas Englander), qui va faire une fixation amoureuse sur elle...
"Ce que je trouvais problématique [dans le roman], c’est qu’aucun contexte n’expliquait le silence de l’épouse vis-à-vis de son mari ni son impossibilité de concevoir une séparation. D’où mon idée d’inventer ce milieu d’expats grand bourgeois, la profession prestigieuse du mari… Ce côté milieu de notables fermé revêtait un aspect chabrolien qui me plaisait. La bourgeoisie de province française a aujourd’hui un côté très daté, poussiéreux, et je trouvais que le milieu en vase clos le plus excitant et contemporain était une communauté d’expats" explique Marc Fitoussi (Maman a tort) pour justifier ses "trahisons" au roman.
Soulignons que le polar de Karin Alvtegen avait fait l'objet d'une adaptation en bande dessinée par Sylvain Runberg et Joan Urgell, parue en deux tomes chez Dargaud.