Présidé par le bibliothécaire Stéphane Legault, qui succède à l'éditeur Hervé Foulon, président du groupe HMH, cet organisme comprend 12 membres issus du monde du livre nommés pour quatre ans, dont 8 nouveaux et 4 qui renouvellent leur mandat.
Les 8 nouveaux membres:
- Stéphane Legault: bibliothécaire, président sortant du conseil d’administration de l’Association des bibliothèques publiques du Québec.
- Mylène Bouchard: auteure et éditrice cofondatrice de La Peuplade.
- Etienne Caza: directeur principal de Biblairie GGC, à Sherbrooke.
- Charles Cusson: directeur général des Messageries ADP, filiale de distribution du groupe Québecor, et membre des conseils d’administration de l’Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française (Adelf) et de la Banque de titres en langue française (BTLF).
- Laurence Monet: directrice stratégies et marketing de la librairie Monet, à Montréal, et membre du conseil d’administration de l’Association des libraires du Québec.
- Bryan Perro: auteur de la série "Amos Daragon" et fondateur de la maison d’édition Perro et de la librairie éponyme, toutes deux situées à Shawinigan.
- Lyne Rajotte: bibliothécaire au sein de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, à Saint-Eustache, spécialiste du secteur scolaire.
- Rodney Saint-Eloi: écrivain, poète et essayiste d’origine haïtienne, éditeur fondateur de Mémoire d’encrier, à Montréal, et membre de l'Académie des lettres du Québec.
- Ivan Bernier: professeur émérite de droit à l’Université Laval.
- Louise Guillemette-Labory: bibliothécaire retraitée qui a longtemps été directrice associée des bibliothèques au Service de la culture de la Ville de Montréal, actuellement consultante.
- Clément Laberge: spécialiste du livre numérique au Québec, ancien vice-président chez De Marque.
- Gilda Routy: présidente du Salon du livre de Montréal et responsable du développement chez Gallimard Ltée, l'une des filiales de Madrigall au Canada.
L’absence "d’écrivains à part entière"
L’annonce de la nouvelle composition du CCLL a immédiatement suscité la réaction de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (Uneq) qui déplore, dans un communiqué, l’absence parmi ses membres "d’écrivains à part entière". L’Uneq craint que les intérêts des auteurs ne soient mis en cause lors de la révision du fait que les auteurs nommés "portent également le chapeau d’éditeurs", et demande la nomination de deux écrivains sans autre activité dans la chaîne du livre.