Le comité de pilotage de la Nouvelle France industrielle a validé six nouvelles feuilles de route parmi les 34 plans de son programme, dont le volet «e-education» qui prévoit d’équiper «70% des élèves de primaire et de collège à l’horizon 2020» a annoncé le ministère de l’Education nationale dans un communiqué.
Le plan e-éducation s’appuie sur un rapport remis cette semaine par Jean-Yves Hepp, président et fondateur de la société Unowhy, fabricant de la tablette KooK, et Deborah Elalouf, présidente de Tralalère, société conceptrice de contenus numériques pour la jeunesse.
Les principaux points de ce plan prévoient que «70% des élèves de primaire et collège équipés en terminaux individuels et collectifs à l’horizon 2020», avec «un lancement premiers appels d’offre par les collectivités territoriales» à la fin de l’année, et qu’une «part de plus de 60% de ressources numériques dans les budgets [seront] dédiés aux contenus pédagogiques». Les premiers achats seront lancés à la fin de l’année, afin de développer le «marché des ressources numériques éducatives pour guider la transition en faveur du numérique»
Dès septembre, «un cadre de référence des achats numériques éducatifs» sera disponible en ligne, afin de mettre «en place d’un cadre de référence pour accompagner l’achat public dans le numérique éducatif». En fin d’année, il prévoit aussi «l’ouverture des fonds aux candidatures des entreprises pour la création de solutions numériques éducatives innovantes et prêtes à être déployées, en France et à l’international», dans le cadre d’un «soutien au financement de l’innovation et à l’accompagnement des entreprises dans le déploiement du numérique à l’école».
Il prévoit aussi la «création d’offres de cloud spécifiques à l’éducation» avec une «attribution des premiers labels cloud éducatif garantissant la localisation et la confidentialité des données des élèves» en 2015.
A plus long terme, il prévoit une «étude sur la concurrence entre édition scolaire publique et privée, avec le «pilote d’un système d’accès aux ressources», disponible en 2016; pour garantir «un cadre de confiance pour l’usage des ressources et la mise en place des conditions d’un choix éclairé pour les prescripteurs de ressources»
Ce plan veut «tout à la fois consolider la filière industrielle française du numérique éducatif et ouvrir un potentiel de renouveau pédagogique, notamment pour les élèves les plus en difficulté. Plus qu’un changement de support du livre au numérique, nous voulons préparer les nouvelles générations au monde numérique de demain» affirme le ministère de l’Education nationale.