Mettre les bibliothèques entre les mains des bénévoles, établir des partenariats avec le secteur privé, installer des comptoirs de prêt automatisés dans les magasins ou dans les gares, mutualiser les moyens techniques avec d'autres services publics... Ce sont quelques unes des solutions exposées dans un rapport publié le 8 août et intitulé «Les bibliothèques du futur : les changements, les options et comment y parvenir». Conduit par l'association des collectivités locales et le conseil pour les musées, les bibliothèques et les archives, ce document est basé sur l'étude de 36 réseaux de lecture publique britanniques.
Tandis que le ministre de la Culture, Ed Vaizey, s'est félicité
«des excellents exemples de travail en partenariat, novateurs et créatifs» que présentait ce rapport et a prédit qu'il serait
«une ressource extrêmement utile et inspirante pour les collectivités locales, véhiculant les meilleures idées pour élaborer un service de bibliothèque de premier ordre», les professionnels et les groupes d'usagers ont immédiatement émis de très violentes critiques contre les recommandations contenues dans le document, avançant qu'elles constitueraient
«une sérieuse atteinte au réseau de lecture publique» du pays et qu'elles seraient
«contreproductives dans les efforts pour moderniser les bibliothèques et répondre aux attentes des usagers».
Le gouvernement a déjà annoncé que le programme connaîtrait une deuxième phase à partir de septembre prévoyant la mise en place d'objectifs à long terme.
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Le rapport en anglais