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Lancement de la collection « Le Bar de la Sirène » au Seuil

Les quatre premiers ouvrages de la nouvelle collection « Le Bar de la Sirène » aux éditions Seuil

Lancement de la collection « Le Bar de la Sirène » au Seuil

Les éditions du Seuil dévoilent une nouvelle collection baptisée « Le Bar de la Sirène », dont les deux premiers ouvrages paraîtront le 4 avril et les deux suivants au mois d’octobre prochain.

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Par Adèle Buijtenhuijs
Créé le 27.01.2025 à 19h14

« Réunir des auteurs, qui, de façon extrêmement libre, pourraient aborder les sujets qu’ils souhaitent, comme le feraient des amis dans un bar ». Voici comment est résumée la nouvelle collection du Seuil « Le Bar de la Sirène » par sa directrice Maud Simonnot, contactée par Livres Hebdo. Celle-ci a donc pour objectif de laisser parler des auteurs, très différents et pas forcément célèbres, sur des thèmes qui leur sont chers. 

Ainsi, la collection réunira des récits personnels portant sur le deuil, les relations familiales ou encore des passions telles que le surf. Pour commencer, deux textes seront publiés dès le 4 avril : La profondeur de l’apparence d’Elisabeth Olliéric et Toi d’Hélène Gestern.

Deux autres suivront au mois d’octobre : Un port à Paris de Robert McLiam Wilson et Grottes, baleine, révolution d’Aurélien Bellanger avec un tirage compris entre 5 000 et 10 000 exemplaires. Un choix « subjectif » d’écrivains selon la directrice qui entend aller « en chercher certains auxquels les lecteurs ne s’attendent pas ». 

La convivialité comme mot d'ordre

Avec cette collection, Maud Simonnot entend créer un « bar virtuel » avec pour mot d’ordre la « convivialité ». D’ailleurs, son idée absolue serait que « les auteurs participant au projet puissent se retrouver afin d’échanger, dans un contexte des plus amicaux ».

Cette collection a également pour but de pallier « la crise de la société où les individus, et en particulier les écrivains, sont de plus en plus seuls », selon la directrice pour qui « le bar demeure encore l'un des rares endroits chaleureux où l’on aime se rencontrer ». 

Une collection « hybride »

Les auteurs bénéficieront d’une grande liberté tant sur le fond que sur la forme pour rédiger leurs textes. Chaque ouvrage de cette collection adoptera ainsi une mise en page unique. Selon Maud Simonnot, cet aspect hybride des textes, mêlant prose, poésie et illustrations, justifie le choix du nom La Sirène, symbole par excellence de l’hybridité.

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