La célèbre librairie de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, accueille mercredi 10 juin, quatre jours avant sa fermeture définitive le 14 juin, sa dernière animation autour de l’écrivain Jean-Michel Djian et des dessinateurs d’Urban Sketchers.
La librairie La Hune, à Paris (6e), qui baissera définitivement son rideau le 14 juin, organise mercredi 10 juin une dernière rencontre. Prévue avec l’écrivain Jean-Michel Djian pour la sortie chez Grasset de ses livres Les rimbaldolâtres et Solitudes du pouvoir, elle accueillera également les dessinateurs d’Urban Sketchers Paris, qui exposent depuis le 2 juin des dessins et croquis de librairies parisiennes… dont La Hune.
Photo URBAN SKETCHERS
Cette soirée sera, pour les clients et l’interprofession, l’occasion de rendre hommage à une librairie mythique, emblématique du Paris intellectuel et artistique de la seconde moitié du XXe siècle. Le droit au bail du magasin ainsi que l’enseigne La Hune ont été cédés début 2015 par le groupe Madrigall, qui en est devenu propriétaire en 2012 à la suite de la reprise de Flammarion. Les repreneurs, à savoir les fondateurs de YellowKorner et l’homme d’affaires Jean-François Dubos, comptent ouvrir à sa place un lieu dédié à la photographie avec une galerie, une librairie spécialisée et des cours de photo.
Avec la parution du Couteau, Salman Rushdie entend tourner la page de l’agression qui a failli lui coûter la vie, le 12 août 2022, à Chautauqua, dans l’État de New York. Mais son livre n’est pas seulement le récit factuel de l’attentat, de sa survie puis de sa résurrection, et certainement pas un règlement de comptes. Plutôt une catharsis, une ode à la littérature, à la liberté de penser et d’écrire, et, dit-il, « une histoire d’amour » dédiée à ses proches : sa femme Eliza, ses fils Zafar et Milan, sa sœur Sameen. C’est aussi un texte plein d’humour, comme son auteur. De passage à Paris pour la promotion de son livre, c’est, malgré la haute protection policière dont il est entouré, un Salman Rushdie détendu, très en forme, heureux d’être de retour en France, qui a répondu avec spontanéité aux questions de Livres Hebdo.
Avec le Chevalier aux épines, trilogie publiée en un an aux Moutons électriques et encensée par les lecteurs, Jean-Philippe Jaworski a signé son grand retour dans l’univers du « Vieux Royaume ». Alors que le premier tome de la saga, Le tournoi des preux, vient de paraître en poche chez Folio Fantasy avec un tirage de 20 000 exemplaires, l’auteur nancéien s’est confié à Livres Hebdo.
Par
Charles Knappek
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