En salle le 12 juin dans le film d’Agnès Obadia, Marilou Berry donne chair à Joséphine, amusante héroïne de la BD de Pénélope Bagieu, tout d’abord parue chez Jean-Claude Gawsewitch dans trois albums (Joséphine, Même pas mal et Joséphine change de camp) et désormais chez Delcourt et au Livre de poche, avec un cumul de 200 000 albums vendus. Un succès qui ne s’arrête pas là pour la dessinatrice dont [La] vie est tout à fait fascinante, comme l’indique le titre de son dernier album paru en 2012 chez Delcourt. Si elle n’a pas souhaité participer au film Joséphine, elle a déjà vendu à Gaumont les droits d’adaptation de La page blanche, qu’elle signe cette fois avec le scénariste Boulet. Paru l’an dernier chez Delcourt, l’album vient de sortir le 15 mai au Livre de poche. Et dès le 5 septembre, elle livrera chez « Bayou » le premier album d’une nouvelle série avec Joann Sfar, Stars of the stars, un album grinçant tiré à 50 000 exemplaires sur le quotidien dans une école de danse proche de la Star ac’. Comme elle sait tout faire, celle qui publiait en mars un guide sur Londres (« Cartoville Gallimard ») lance le 4 juillet un roman graphique chez First, Manuel pour être une femme (pas) parfaite.
Présenté dans la section Un certain regard à Cannes, The bling ring de Sofia Coppola, adapté d’un article de Nancy Jo Sales paru dans Vanity Fair (traduit dans Feuilleton, n° 7), sort également en salle le 12 juin. Parallèlement, le 13 juin, Albin Michel réédite Miserere de Christophe Grangé sous le titre La marque des anges, choisi pour le film de Sylvain White à l’affiche le 26 juin, avec Gérard Depardieu et Joey Starr.Marie-Christine Imbault
