"De nouvelles voix féminines, des textes sensibles et émouvants, mais aussi drôles et décalés, des succès numériques que nous souhaitons faire connaître au grand public", a écrit Michel Lafon dans sa lettre aux libraires. S’appuyant sur le succès des Gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand, l’éditeur a décidé de faire une rentrée française au printemps, avec des livres écrits par des femmes. La maison publie ce type d’ouvrage, lecture d’été par excellence, une fois par mois de janvier à juin (et deux en avril) : après les auteures maison, Angélique Barbérat (février) et Ondine Khayat (mars), paraîtra le premier roman de Léa Wiazemsky, fille de Régine Deforges, Le vieux qui déjeunait seul (2 avril).
Beaucoup de ces textes ont aussi été autoédités sur la Toile, sur les plateformes d’Amazon (Kindle Direct Publishing) ou Librinova, et repérés par l’éditeur Florian Lafani, chargé du développement numérique de la maison. "C’est un océan avec des milliers de textes. Le système permet aux auteurs de se tester auprès des lecteurs, parfois avec des choses décalées", explique-t-il. Outre Agnès Martin-Lugand, dont le troisième livre, La vie est facile, ne t’inquiète pas, sort le 23 avril (la suite des Gens heureux…), Alice Quinn (Un palace en enfer, paru en janvier), Aurélie Valognes (Mémé dans les orties, 15 mai) et Karen Merran (Il était une fois dans le métro, 4 juin) se sont d’abord autoéditées. "Notre travail c’est de défendre les auteurs et de les installer auprès des libraires et du public", commente Florian Lafani. Claude Combet