Avant toute chose, je voudrais m’excuser d’avoir blessé certaines personnes qui me sont chères. Il se trouve que j’ai écris l’expression « ensemble, c’est rien ». Dans une lointaine chronique, j’avais joué à modifier des titres de livres. On y trouvait « l’amour dure 99 francs » ou encore « Et si c’était faux ». C’était purement potache, je l’admets. Et on y trouvait aussi « ensemble, c’est rien ». J’ai peut-être un humour étrange, mais il m’est arrivé d’appeler ce livre ainsi. Sans le moindre jugement de valeur sur ce roman. Mais vraiment aucun. Dans mon esprit, c’était tellement évident. Et je me suis rendu compte que, pris hors contexte, cela pouvait avoir une réelle violence. On pouvait croire que je réduisais à néant par ce jeu de mots le livre ou le film. Jamais, jamais, jamais, je ne pourrais dire qu’une œuvre n’est rien. Jamais. Je sais trop ce que sait. Et vous avez pu le voir dans ce blog, je ne dis jamais rien de négatif sur un livre ou un sentiment (on me le reproche parfois !) ; je suis dans la vie, et l’enthousiasme. C’est sûrement la limite de mon humour de ne pas avoir vu à quel point cela pouvait blesser. Alors que c’était évident que cette expression, en tant que tel, pouvait heurter. Ce n’était évidemment pas intentionnel, et je m’en excuse sincèrement. Difficile d’enchaîner avec ma chronique. Je voulais vous parler de Monaco, et du Forum Cinéma et Littérature, duquel je reviens. J’étais invité pour lire « Le potentiel érotique de ma femme » qui sera bientôt adapté au cinéma par Laetitia Colombani. Je n’ai pas osé leur dire que je savais écrire, mais pas lire. Mais finalement, j’ai fait beaucoup de choses, et je me suis trouvé comme un poisson riche dans l’eau monégasque. J’ai même remis le prix d’interprétation féminine à Marie-José Croze. Vous imaginez ? Elle a été obligée de me regarder pendant au moins trente secondes. Ce n’est pas rien dans la vie d’un homme dépressif, en totale fébrilité d’un point de vue (simultanément) capillaire et humoristique. Je pourrais vous raconter beaucoup de choses, mais je fais court, car je pars en Ukraine. Ah, quel Vip je fais ! C’est ça de confier un blog à une star internationale de mon envergure. Pendant ce festival, j’ai pu également rencontrer Vincy Thomas, le modérateur de ce blog que vous avez sous vos yeux fatigués. C’est tout de même étrange de se dire qu’il y a vraiment des gens derrière les mails qu’on reçoit. Ce garçon était une entité un peu abstraite pour moi, comme un film d’Alain Resnais vu dans un avion. Alors, vous pensez, cela m’a fait tout drôle. C’est que nous collaborons activement. Souvent même, il trouve les titres de cette chronique dont vous raffolez. C’était une des belles rencontres amicales de ce festival. Il y en eût quelques autres, ce fut joyeux. Ensemble, c’est tout . *** Les trois vœux de Jessica Nelson : 1) Evidemment, obtenir mille voeux supplémentaires. 2) Avoir le don d'ubiquité. 3) Me souvenir en détail de tous les livres que j'ai lu et lirai.
15.10 2013

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