Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait d'Emmanuel mourret repart avec 13 nominations et fait figure de grand favori, devant Adieu les cons d'Albert Dupontel et Été 85 de François Ozon (12 nominations chacun).
Eté 85 est donc l'adaptation la plus citée dans cette liste, loin devant le film biographique De Gaulle (3 nominations). Avec sa réécriture de La danse du coucou d'Aidan Chambers (Points), Ozon est en lice, notamment, pour le César du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur adaptateur. Dans la catégorie du César de la meilleure adaptation, on retrouve également Olivier Assayas pour Cuban Network (d'après Os Últimos Soldados da Guerra Fria de Fernando Morais), Hannelore Cayre et Jean-Paul Salomé pour La Daronne (paru chez Métailié et Points), Stéphane Demoustier pour La fille au bracelet (deux nominations au total pour ce remake d'un film argentin) et Eric Barbier pour Petit pays (libre adaptation du roman de Gaël Faye, paru chez Grasset).
D'autres adaptations sont en lice dans différentes catégories, notamment celle du meilleur film d'animation (long métrage) avec Petit Vampire de Joann Sfar, qui adapte ici sa prropre bande dessinée publiée chez Delcourt et L'école des loisirs, qui est face à deux histoires vraies Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, qu'on retrouve chez Bayard jeunesse, et Josep d'Aurel, qui paraîtra en bande dessinée le 26 février (Les films d'Ici).
Enfin, dans la catégorie du meilleur film étranger, Dark Waters de Todd Haynes, d'après l'article The Lawyer Who Became DuPont's Worst Nightmare de Nathaniel Rich (New York Times Magazine), a été retenu.