En préambule, les signataires "soulignent l'importance de marquer une nouvelle étape dans la revalorisation des salaires minima de branche, conjuguée à un double objectif de simplification et de meilleure lisibilité de la grille des coefficients associés auxdits minima".
Augmentation en deux temps
Depuis le 1er mai, les embauches ne peuvent plus s'effectuer à partir de la catégorie E4 (employé qualifié de 1er échelon), le coefficient rémunérateur le plus faible de la convention collective. En revanche, les salariés déjà en poste se trouvant dans cette catégorie continuent à être sujets à ce minima, à moins que l'entreprise ne décide de les faire passer à l'échelon supérieur.
La convention collective prévoit maintenant un montant minimum de rémunération mensuel de 1555 euros pour un travail hebdomadaire de 35 heures. Il sera amené à évoluer au 1er mars 2022 pour atteindre 1572 euros mensuels. L'avenant pose enfin les bases de la fusion progressive de différents barèmes applicables aux métiers de cadre de 2e et 3e échelon.