"Tu es sûre Baya ? je n’en ai aucun souvenir".
Par cette simple question débute
Ecorces, le premier roman d’Hajar Bali à paraître chez Belfond le 9 janvier janvier. Nour a 23 ans, il est étudiant en mathématiques. Il vit avec son arrière-grand-mère Baya, sa grand-mère Fatima et sa mère Meriem à Alger. Jour après jour, Baya, 95 ans transmet la mémoire de sa famille à son arrière-petit-fils. Elle lui raconte particulièrement le souvenir du figuier de son enfance au sein d’une famille villageoise pauvre, près de Constantine.
"C'est une sorte de saga familiale mais qui passe par l'intimité, celle des foyers, des têtes et des cœurs. Le devoir, la tradition, l'éducation, la loyauté, la liberté. La responsabilité, la culpabilité, les regrets. Mais aussi la vengeance, les amnisties impossibles, le pardon... A plusieurs époques charnières, les protagonistes sont confrontés à des conflits existentiels exacerbés par la violence de l'Histoire" écrit Véronique Rossignol dans son
avant-critique du roman, publiée dans le numéro du 6 décembre.
Née en 1961, Hajar Bali vit à Alger où elle a enseigné les mathématiques à l’université des sciences Bab Ezzouar. Dramaturge, elle est l’auteure de
Rêve et vol d’oiseau, un recueil de pièces de théâtre (Barzakh, 2009) et de
Trop tard, un recueil de nouvelles (Barzakh, 2014).
Écorces est le premier roman de Hajar Bali. Il sera publié simultanément en en Algérie aux éditions Barzakh.