Face à la progression de la Covid en Ile-de-France et aux annonces gouvernementales du 18 mars qui imposent de nouvelles restrictions sanitaires, ils demandent à appliquer les mêmes mesures que lors du confinement du 29 octobre : accorder à tous les agents deux autorisations spéciales d’absence (ASA) par semaine. « Il en va non seulement de notre santé physique, mais également de notre santé psychique, très dégradée par nos conditions de vie et de travail », interpellent-ils.
« C’est trop peu et trop tard »
Vendredi après-midi, la Ville de Paris a convoqué un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) « extraordinaire » pour prendre les décisions nécessaires. Résultat : ce lundi après-midi, la Ville de Paris met en place de nouveaux horaires d’ouverture à partir de cette semaine, pour l’ensemble du réseau : de 14h à 18h, au lieu de 13h30 à 17h30. Ce qui permet d'« étaler l’heure du déjeuner, limiter les croisements entre agents ». « Je ne crois pas que ça résolve le problème », commente Bertrand Pieri.
Concernant l'ASA, un seul jour a été accordé. « Mais pour nous c’est trop peu et trop tard. La demande a été faite il y a deux mois et a été réaffirmée dans la lettre des dirigeants et par la Mission Inspection Santé Sécurité Travail (MISST), qui a demandé une rotation des équipes. »
Pour le moment, les 25 bibliothèques de la capitale restent donc fermées.