Je parle français avec Madame à Paname, débutant FLE A1-A2 de Marion Dupouy (@madameapaname), Vocabulaire FLE A1-A2 d'Élodie Vincent (@youronlinefrenchteacher) (De Boeck)... Les influenceurs gagnent la vénérable édition universitaire. « Mais on continue avec nos anciens auteurs qui ont fait la renommée de notre marque, sans dire "Ciao bye bye on veut des influenceurs" », nuance Elocia Vermeulin (De Boeck). « Quand on fait appel à des influenceurs en tant qu'auteurs, il faut qu'ils aient une vraie légitimité. Ils sont infirmiers, médecins... », défend Gwénaëlle Bourron-Painvin (Vuibert). Sur la couverture, le vrai nom de Léa English est d'ailleurs rappelé : Vercelloti. Les meilleurs influenceurs, ce sont les anciens étudiants qui ont été « très bien classés », pour reprendre l'intitulé de la collection à succès de Vuibert. Qui n'a pas les capacités de concurrencer les conseils en softskills que les influenceurs donnent sur Insta et TikTok. « Il y a plein de vidéos bien faites. Nous, on a intérêt à se positionner sur : "Voici du contenu sérieux qui va vous aider dans vos études", ce qui n'empêche pas de travailler la forme de nos ouvrages pour rendre l'apprentissage efficace : cartes mentales, schémas... » Ou bien il faut se greffer au réseau déjà bien établi, soumet Frédéric Vignaux (Studyrama) : « Nous profitons des réseaux sociaux de nos auteurs ou des écoles avec lesquelles nous collaborons. » Comme les PUR, qui se félicitent d'avoir intégré l'Université de Lausanne dans leur catalogue, de quoi accroître leur visibilité.

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Frédéric Vignaux, directeur de Studyrama.- Photo OLIVIER DION

Mais plus que les enseignants, les libraires restent de gros influenceurs, selon Elocia Vermeulin. « Le libraire est l'un des premiers prescripteurs. Le prof est plutôt sur la recommandation. »

« Pour la rentrée, la grosse part des ventes se fait en librairie physique. Les étudiants ont besoin de conseils », rejoint Dalloz. Comme pour LexisNexis : « Nos clients ont encore le réflexe d'aller feuilleter les livres avant de les acheter. » Et tous soulignent l'importance des salons de la rentrée pour rencontrer les étudiants.

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