"Nous lançons aujourd'hui un appel à la prise de conscience de la communauté internationale. Nous demandons aux gouvernements, à l'Unesco et à la société civile de se mobiliser pour protéger et sauvegarder le patrimoine culturel de l'humanité", écrivent-ils.
Un défi historique
Le texte a été signé par Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'Onu, Aung San Suu Kyi, l'ex-opposante devenue ministre birmane des Affaires étrangères, Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia, et deux lauréats du prix Nobel de littérature, l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa et l'écrivain turc Orhan Pamuk.
Les cinq personnalités saluent la tenue de la conférence internationale mais invitent les participants à faire face à leurs responsabilités. "A Bamiyan (Afghanistan), Mossoul (Irak), Palmyre (Syrie), Tombouctou (Mali) et ailleurs, des œuvres ont été détruites et c'est l'humanité tout entière qui était visée. Il y a urgence à agir, le temps n'est plus aux indignations impuissantes. Sans mémoire, il n'y a ni rêve ni horizon communs possibles".