Une salve d’ouvrages arrive en librairie à l’occasion des 50 ans de la mort d’Ernesto Guevara, exécuté le 9 octobre 1967. Dans Les derniers jours de Che Guevara, à L’Archipel le 6 septembre, le journaliste Frédéric Faux revient sur la guérilla que mena le révolutionnaire en Bolivie en s’appuyant sur le Journal de Bolivie rédigé par le Che, mais aussi sur l’enquête que l’auteur a menée sur le terrain. Le lendemain, chez Robert Laffont, l’essayiste Marcela Iacub livre Le Che, à mort, un ouvrage, "ni plaidoyer, ni réquisitoire", qui veut saisir la vérité de l’homme par-delà sa légende. C’est à la construction de cette dernière que s’intéresse le grand reporter Jean Cormier - également auteur au Rocher de Che Guevara, le temps des révélations, dont la sixième édition augmentée sera en librairie le 27 septembre - dans Che Guevara : compagnon de la révolution, une biographie publiée chez Gallimard en 1996, et épuisée de longue date, que la maison réédite le 14 septembre. Le même jour, Le Temps des cerises propose un panorama de la pensée du guérillero avec Che Guevara, l’homme et la révolution, recueil de textes signés par le Che, que Jacques-François Bonaldi a choisis et traduits. A l’occasion de cette commémoration, Mon frère le Che, témoignage de Juan Martin Guevara, paru chez Calmann-Lévy début 2016, sort en petit format au Livre de poche le 20 septembre. Payot publie à la même date une nouvelle édition des deux tomes de Ernesto Guevara, connu aussi comme le Che, biographie de Paco Ignacio Taibo éditée en 2001. Enfin, une BD autour de la vie du Che est en préparation chez Joker et devrait paraître au premier semestre 2018.

Pauline Leduc