Le terrain choisi devra accueillir un bâtiment d’au moins 15000m2, avec dans l'idéal une réserve foncière supplémentaire, et être situé à trois heures de la capitale en voiture ou à deux heures de transports depuis une gare parisienne. La ville élue doit également apporter un soutien financier et proposer un projet culturel en complément du pôle. La BnF nous indique enfin qu’elle sera attentive à l’environnement foncier « pour la qualité de vie des futurs agents ». La décision est attendue pour le début de l’été.
Bussy (Seine-et-Marne) et Sablé (Sarthe) ont posé leur candidature. Au moins l’une des deux sera rejetée. Sinon les deux, soit une centaine d’employés concernés. Boris Ratel, syndicaliste à la section SUD Culture de la BnF, rapporte déjà que « le 12 mars, la direction est venue informer le personnel de Bussy pour dire que le site n’est pas compétitif. » La direction ne souhaite pas nous commenter son dossier tant qu’elle n’a pas analysé toutes les candidatures.
Chaque agent touché par la fermeture bénéficiera d'un accompagnement, rappelle cependant la BnF, en étant par exemple muté dans un autre atelier. « Mais la plupart des agents ont construit leur vie près de Bussy. Ils devraient tout quitter s'ils doivent déménager et pourraient voir leurs conditions de vie se dégrader si c'est à Paris », s’alarme Boris Ratel. « La fermeture nous paraît d’autant plus inacceptable que le site actuel peut remplir toutes les conditions : un bâtiment de 15000m2 et 15000 m2 de terrain constructible, à 30 kilomètres en voiture de Paris ». Le syndicat va « continuer à agir auprès de la direction. On verra sous quelle forme ».