En 2015, la Fnac a stabilisé ses ventes et a enregistré une croissance de ses bénéfices, tirée par la progression de son activité en France. C'est ce qu'indique le bilan financier du groupe pour l'exercice 2015, rendu public mercredi 17 février.
L'an dernier, le groupe Fnac a enregistré un bénéfice net de 48 millions d'euros, en hausse de 16,7%. Le résultat opérationnel courant est lui en hausse de 10,2%, à 85 millions d'euros.
Les ventes ressortent elles en légère baisse (-0,5%) à 3,87 milliards d'euros, tirées par la bonne activité en France : +0,4% sur l'ensemble de l'année, et +1,1% au quatrième trimestre, grâce notamment à la très forte performance des produits techniques et malgré le contexte difficile ayant suivi les attentats de Paris. A l'inverse, les résultats du groupe au Brésil continuent de chuter (-21,8% en 2015).
"Dans un contexte économique qui est resté fragile, nous avons obtenu à nouveau en 2015 des résultats positifs : croissance des ventes en France, amélioration de la profitabilité du Groupe, hausse du résultat net et augmentation de la génération de free cash-flow", s'est félicité Alexandre Bompard, P-DG, dans un communiqué. "Ces bonnes performances viennent confirmer la dynamique d'amélioration des résultats financiers du groupe. Elles démontrent la pertinence de la stratégie que nous menons depuis quatre ans, et placent la Fnac en position très favorable pour aborder une année 2016 qui sera riche en nouveaux défis".
Une vingtaine d'ouvertures en 2016
Dans le même temps, le rythme d'expansion de la Fnac s'est accéléré avec 15 ouvertures l'an dernier, contre 11 en 2014. Le développement en franchise s'est poursuivi sur les formats de proximité et de "travel retail" (gares et aéroports) en France, tandis que l'international s'est étoffé de 3 nouveaux points de vente avec l'ouverture d'un premier magasin au Qatar et en Côte d'Ivoire.
Le groupe entend poursuivre cette stratégie d'expansion, notamment en franchise, avec une vingtaine de nouvelles Fnac prévues pour 2016, dont 15 en France.
La Fnac, qui a déposé en novembre dernier une proposition de rachat de Darty, indique avoir remis mercredi 17 février le dossier complet de son projet à l'Autorité de la concurrence française. Le calendrier d'une finalisation au plus tôt à la fin du premier semestre et au plus tard dans le courant de l'automne est maintenu.
Dans une interview au quotidien Les Echos, Alexandre Bombard, P-DG du groupe Fnac, est revenu sur la stratégie d'élargissement global de l'offre, et notamment sur ce rapprochement avec Darty. "Le projet avance selon le calendrier que nous avons annoncé en novembre. Cette semaine, l'opération a été notifiée à l'Autorité de la concurence qui devrait instruire le dossier pendant quelques mois", a-t-il expliqué. "Si son avis est favorable, l'opération sera ensuite soumise au vote de l'assemblée générale de chacun des deux groupes. Nous espérons une finalisation de l'opération pour l'été prochain". Il ne reste plus qu'à savoir si certains magasins Darty seront cédés sous la contrainte, au nom de la libre concurrence. Dans plusieurs lieux stratégiques, notamment à Paris, les deux enseignes sont voisines et occupent une vaste surface commerciale à elles deux, même si elles ne vendent pas actuellement le même genre de produits.
L'an dernier, le groupe Fnac a enregistré un bénéfice net de 48 millions d'euros, en hausse de 16,7%. Le résultat opérationnel courant est lui en hausse de 10,2%, à 85 millions d'euros.
Les ventes ressortent elles en légère baisse (-0,5%) à 3,87 milliards d'euros, tirées par la bonne activité en France : +0,4% sur l'ensemble de l'année, et +1,1% au quatrième trimestre, grâce notamment à la très forte performance des produits techniques et malgré le contexte difficile ayant suivi les attentats de Paris. A l'inverse, les résultats du groupe au Brésil continuent de chuter (-21,8% en 2015).
"Dans un contexte économique qui est resté fragile, nous avons obtenu à nouveau en 2015 des résultats positifs : croissance des ventes en France, amélioration de la profitabilité du Groupe, hausse du résultat net et augmentation de la génération de free cash-flow", s'est félicité Alexandre Bompard, P-DG, dans un communiqué. "Ces bonnes performances viennent confirmer la dynamique d'amélioration des résultats financiers du groupe. Elles démontrent la pertinence de la stratégie que nous menons depuis quatre ans, et placent la Fnac en position très favorable pour aborder une année 2016 qui sera riche en nouveaux défis".
Dans le même temps, le rythme d'expansion de la Fnac s'est accéléré avec 15 ouvertures l'an dernier, contre 11 en 2014. Le développement en franchise s'est poursuivi sur les formats de proximité et de "travel retail" (gares et aéroports) en France, tandis que l'international s'est étoffé de 3 nouveaux points de vente avec l'ouverture d'un premier magasin au Qatar et en Côte d'Ivoire.
Le groupe entend poursuivre cette stratégie d'expansion, notamment en franchise, avec une vingtaine de nouvelles Fnac prévues pour 2016, dont 15 en France.
Rapprochement avec Darty prévu pour l'été
La Fnac, qui a déposé en novembre dernier une proposition de rachat de Darty, indique avoir remis mercredi 17 février le dossier complet de son projet à l'Autorité de la concurrence française. Le calendrier d'une finalisation au plus tôt à la fin du premier semestre et au plus tard dans le courant de l'automne est maintenu.
Dans une interview au quotidien Les Echos, Alexandre Bombard, P-DG du groupe Fnac, est revenu sur la stratégie d'élargissement global de l'offre, et notamment sur ce rapprochement avec Darty. "Le projet avance selon le calendrier que nous avons annoncé en novembre. Cette semaine, l'opération a été notifiée à l'Autorité de la concurence qui devrait instruire le dossier pendant quelques mois", a-t-il expliqué. "Si son avis est favorable, l'opération sera ensuite soumise au vote de l'assemblée générale de chacun des deux groupes. Nous espérons une finalisation de l'opération pour l'été prochain". Il ne reste plus qu'à savoir si certains magasins Darty seront cédés sous la contrainte, au nom de la libre concurrence. Dans plusieurs lieux stratégiques, notamment à Paris, les deux enseignes sont voisines et occupent une vaste surface commerciale à elles deux, même si elles ne vendent pas actuellement le même genre de produits.
