On la revoit, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024, escortée par la Garde républicaine, l’Académie des « immortels » en arrière-plan. Un coup d’éclat qui a valu à la chanteuse française la plus célèbre à l’étranger, Aya Nakamura, autant d’attaques que d’applaudissements.
Qu’importe, le phénomène planétaire aura su faire parler d’elle. Au point que Thierry Cadet, journaliste musical depuis une vingtaine d’années, a décidé de lui consacrer un ouvrage. À paraître le 20 février aux éditions de L’Archipel, Aya retrace l’ascension d’une icône, de la banlieue d’Aulnay-sous-Bois à sa performance sur le pont des Arts. Le livre bénéficie d'un premier tirage de 5 200 exemplaires, a précisé l'éditeur à Livres Hebdo.
Une biographie et un dictionnaire
Nourrie d’interviews de la chanteuse, de ses proches collaborateurs et des artistes avec lesquels elle a enregistré, cette biographie passe au crible son enfance, ses débuts dans la musique, ses premières collaborations, jusqu’au titre-phénomène Ddjadja, qui mêle argots pluriels et dialectes africains. À partir de là, la carrière d’Aya Nakamura s’envole, les récompenses pleuvent, les « featurings » à l’international se multiplient. Fière, libre, la chanteuse conquiert la Terre entière, devenant l’artiste francophone la plus écoutée à l’étranger.
Et le magnétisme d'Aya Nakamura ne s’arrête pas là. Les éditions JC Lattès lui consacrent, elles aussi, un dictionnaire critique signé par Ismaël Mereghetti. À paraître dès le 22 janvier, l’ouvrage explore les facettes méconnues de la chanteuse, décortique son univers artistique et interroge les raisons d’un succès hors norme.