Intelligence artificielle

Arabie saoudite, édition juridique et turkers : le récap IA d'avril

En un an et demi, l'IA est entrée dans les moeurs - Photo Federico Beccari

Arabie saoudite, édition juridique et turkers : le récap IA d'avril

Tour d'horizon de l'actualité mondiale du mois d'avril 2024 concernant l'Intelligence artificielle.

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Par Pauline Gabinari
Créé le 02.05.2024 à 19h08

L’Arabie Saoudite, prochain leader dans le domaine de l’IA ? En tout cas, c’est ce qui semble avoir été annoncé lors d’une gigantesque conférence se déroulant à quelques kilomètres de Riyad du 4 au 7 mars, raconte le magazine Geo. Parmi les têtes d’affiche, Adam Selipsky, le chef d'Amazon Web Services, a annoncé un investissement de 5,3 milliards de dollars en data center et IA. 

En France, l’intelligence artificielle reste aussi le cheval sur lequel les entreprises misent. Les Échos ont dévoilé que ce marché générait déjà le quart des revenus du BCG (un cabinet de conseil leader dans le monde) en France. Une manne financière pour laquelle les États se battent. Dans une enquête inédite, Politico révèle les coulisses des tractations mondiales pour réglementer l’intelligence artificielle. D’ailleurs, ça bouge pour l’édition juridique. Après LexisNexis, Lamy Liaisons et Lefebvre Dalloz lancent à leur tour leurs robots conversationnels à base d’IA pour avocats et juristes. Baptisé GenIA-L, le robot de Lefebvre Dalloz est le résultat d’une numérisation complète de ses archives. L’éditeur a proposé ce mois-ci ce nouvel outil à ses 70 000 abonnés avec des prix allant de 1 200 à 4 800 euros.  

21% des étudiants utiliseraient l'IA tous les jours

À l’échelle des futurs dirigeants, l’IA est également largement utilisée. Selon un sondage de Diplomeo réalisé du 25 mars au 9 avril auprès de 560 jeunes âgés de 16 à 25 ans, 79 % des étudiants ont déjà utilisé un outil d’intelligence artificielle. Parmi eux, plus de la moitié l’utilise au moins une fois par mois tandis que 21% déclarent s’en servir tous les jours. Le sondage est complété par une étude menée à l’université de Caen dont le premier constat est que « 70 % des étudiants sondés ont déjà utilisé ChatGPT ou une autre IA générative. »

Côté journaux, c’est le moment de choisir son camp. Alors que le Financial Times a signé un accord avec Open AI le 29 avril dernier lui permettant d’entraîner ChatGPT et d’améliorer ses modèles sur ses contenus, d’autres médias partent en guerre contre ces nouveaux géants du numérique. Huit journaux américains, dont le Chicago Tribune, portent plainte contre OpenAI et Microsoft. Ils les accusent d'avoir violé leurs droits d'auteur pour créer leur technologie. Ces accusations s’ancrent dans un contexte particulièrement violent pour les journaux américains. Selon l’école de journalisme de la Northwestern University (Illinois), ce sont en moyenne 2,5 journaux locaux qui auraient fermé chaque semaine en 2023. En moins de vingt ans, un quart des journaux américains ont ainsi arrêté leur publication. 

Les petites mains de l’IA

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