Depuis le mercredi 7 octobre, le Kindle peut être commander depuis une centaine de pays via le site américain d'Amazon.
La version équipée d'un écran six pouces est mise en vente au prix de 279 dollars (190 euros), payable par carte bancaire, et les livraisons commenceront à partir du 19 octobre.
Jusqu'à présent, le lecteur numérique de l'entreprise de commerce électronique n'était disponible qu'aux Etats-Unis.
L'offre de livres et de presse reprendra pour l'essentiel celle qui est proposée aux Etats-Unis, soit quelque 200 000 e-books en anglais parmi les 350 000 disponibles sur le territoire américain, et 85 magazines et journaux, dont Le Monde, indique le communiqué du groupe.
Amazon a négocié des droits de diffusion mondiaux avec les éditeurs concernés.
Des téléchargements facturés dans la monnaie américaine pour les acheteurs étrangers
Ces contenus seront téléchargeables via une connexion 3G, identique à celle des réseaux de téléphonie mobile. Pour proposer ce service dans le monde entier, Amazon a conclu un accord avec l'opérateur de téléphonie américain AT&T, qui achète lui-même du temps de connexion en gros à des opérateurs nationaux.
Les coûts de connexion seront toutefois répercutés sur le prix d'achat des livres numériques. Les best-sellers de la liste du New York Times, vendus comme produits d'appel du Kindle à 9,99 dollars aux Etats-Unis, seront aussi facturés dans la monnaie américaine pour les acheteurs étrangers, mais à 11,99 dollars (8,15 euros) au minimum et jusqu'à 13,99 dollars (9,52 euros).
Avant de se lancer seul depuis les Etats-Unis, Amazon avait tenté de négocier directement avec des opérateurs de téléphonie nationaux, qui ont refusé les conditions du site américain. Certains d'entre eux préparent également leurs propres diffusions de contenus.
En France, Amazon a également fait le tour des principaux groupes d'édition, qui n'ont pas accepté pour les mêmes raisons : le site souhaitait 70 % de taux de remise, et voulait appliquer sa propre politique tarifaire.
En Grande-Bretagne, plusieurs éditeurs qui vendent également beaucoup sur le marché US, verront leur e-books revendus via Amazon.
Ainsi Atlantic Books, Bloomsbury, Cannongate, Faber, Hachette UK, HarperCollins, Penguin, selon notre confrère The Bookseller.