"Sur les 1000 maisons d’édition franciliennes recensées, 740 sont qualifiées d’indépendantes" indique le MOTif (Observatoire du livre en Ile-de-France) dans son étude sur le sujet, dont le périmètre est ainsi tracé : "Sont ici considérées indépendantes, les maisons n’appartenant pas à un groupe, lui-même défini comme un ensemble de maisons d’édition dont le capital social est détenu, directement ou indirectement, à plus de 50% par la même personne juridique".
Pour actualiser son étude de 2011, l'Observatoire a envoyé un questionnaire auquel 20% des intéressés ont répondu. Les données ont été complétées par des informations collectées dans diverses bases (Insee, greffe, Electre) indique Marie-Christine Roux, chargée des études au MOTif.
350 millions d'euros de CA répartis sur 650 entreprises
"Le chiffre d'affaires cumulé des éditeurs indépendants franciliens avoisine les 350 millions d'euros", pour les quelque 650 entreprises pour lesquelles ces informations ont pu être obtenues, soit 13,2 % du chiffre d'affaires total du secteur annoncé le 24 juin par le Syndicat national de l'édition. "Le CA moyen est estimé à 800 000€ et le CA médian à 200000 €. L’édition indépendante francilienne emploie 2225 personnes" (17% de l’effectif total du secteur). Elle est composée d'une "majorité de micro ou petites entreprises, souvent sans salarié ou avec très peu de personnel". La rentabilité n'est pas indiquée.
La démographie de l'édition est dynamique : "38% des établissements ont moins de 10 ans d’existence et 103 établissements (17%) ont été créés depuis 2011". Les plus récentes sont les plus modestes, avec un CA inférieur à 100 000 euros pour 36% d'entre elles. La densité éditoriale reste importante dans les 5e et 6e arrondissements.
Le catalogue totalise 136 000 titres. Elles "publient en moyenne 18 titres par an, pour une médiane de 8". Leurs meilleures ventes plafonnent à 10 000 exemplaires. La librairie assure 70% de leur chiffre d'affaires ; 26% des indépendants sont auto diffusés, et 21% auto distribués, pour les 154 répondants, dont 69% indiquent que leurs ouvrages sont présents en bibliothèques.
" L’équilibre économique pour beaucoup de ces maisons est évidemment fragile, la surproduction éditoriale rendant la rencontre avec le lecteur difficile. La convergence d’objectifs et de valeurs entre la librairie indépendante et l’édition indépendante appuyée par un système de diffusion et de distribution adapté en devient un enjeu de développement d’autant plus crucial" insiste l'étude en conclusion.
Pour actualiser son étude de 2011, l'Observatoire a envoyé un questionnaire auquel 20% des intéressés ont répondu. Les données ont été complétées par des informations collectées dans diverses bases (Insee, greffe, Electre) indique Marie-Christine Roux, chargée des études au MOTif.
350 millions d'euros de CA répartis sur 650 entreprises
"Le chiffre d'affaires cumulé des éditeurs indépendants franciliens avoisine les 350 millions d'euros", pour les quelque 650 entreprises pour lesquelles ces informations ont pu être obtenues, soit 13,2 % du chiffre d'affaires total du secteur annoncé le 24 juin par le Syndicat national de l'édition. "Le CA moyen est estimé à 800 000€ et le CA médian à 200000 €. L’édition indépendante francilienne emploie 2225 personnes" (17% de l’effectif total du secteur). Elle est composée d'une "majorité de micro ou petites entreprises, souvent sans salarié ou avec très peu de personnel". La rentabilité n'est pas indiquée.
La démographie de l'édition est dynamique : "38% des établissements ont moins de 10 ans d’existence et 103 établissements (17%) ont été créés depuis 2011". Les plus récentes sont les plus modestes, avec un CA inférieur à 100 000 euros pour 36% d'entre elles. La densité éditoriale reste importante dans les 5e et 6e arrondissements.
Le catalogue totalise 136 000 titres. Elles "publient en moyenne 18 titres par an, pour une médiane de 8". Leurs meilleures ventes plafonnent à 10 000 exemplaires. La librairie assure 70% de leur chiffre d'affaires ; 26% des indépendants sont auto diffusés, et 21% auto distribués, pour les 154 répondants, dont 69% indiquent que leurs ouvrages sont présents en bibliothèques.
" L’équilibre économique pour beaucoup de ces maisons est évidemment fragile, la surproduction éditoriale rendant la rencontre avec le lecteur difficile. La convergence d’objectifs et de valeurs entre la librairie indépendante et l’édition indépendante appuyée par un système de diffusion et de distribution adapté en devient un enjeu de développement d’autant plus crucial" insiste l'étude en conclusion.
