Trois jours après la disparition du Prix Nobel de littérature Gabriel García Márquez, le 17 avril, le journal espagnol
La Vanguardia a révélé sur son site le premier chapitre de
En agosto nos vemos (“Nous nous verrons en août”), un roman inédit et inachevé de l’auteur. Ce passage, lu par l’auteur en public en 1999, permet de découvrir Ana Magdalena Bach, une femme mariée de 52 ans qui effectue un pèlerinage annuel sur la tombe de sa mère, située sur une île tropicale.
“
Elle est retournée sur l’île le vendredi 16 août à bord du ferry de deux heures de l’après-midi. Elle portait une chemise à carreaux, un jean, des chaussures simples à talons plats et sans chaussettes, une ombrelle en satin, et pour unique bagage, une serviette de plage”, peut-on lire en espagnol sur le site internet du quotidien.
L’auteur de
Cent ans de solitude avait commencé ce livre dans les années 1990 mais, ne trouvant pas de fin satisfaisante, il avait décidé de ne pas le publier. En attendant la décision des héritiers, l’éditeur de Random House, Claudio López, évoque la possibilité de le publier au titre d’œuvre inachevée.
Suite à cette publication en ligne, plusieurs auteurs hispanophones se sont accordés sur la qualité des thèmes et du style de cette histoire d’amour et de sexe entre quinquagénaires.