Cinéma

"Tout s'est bien passé" et "Le Sommet des dieux" dans les salles de cinéma

carole bethuel

"Tout s'est bien passé" et "Le Sommet des dieux" dans les salles de cinéma

Le 22 septembre en salles, on découvrira une enquête autour des pontes de l'alpinisme dans un dessin animé et un drame sur un père qui veut en finir signé François Ozon. 

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Par Thomas Faidherbe,
Créé le 21.09.2021 à 22h00

Tout s'est bien passé de François Ozon

Après Été 85, à l'esthétique kitsch, François Ozon rend un vibrant hommage dans Tout s'est bien passé à son amie Emmanuèle  Bernheim, par ailleurs ancienne coscénariste de quatre de ses films (Sous le sableSwimming Pool5×2 et Ricky). Le roman Tout s'est bien passé évoquait l'histoire de son père, André Bernheim.

Dans son vingtième long-métrage, portée par une aussi fragile que complexe Sophie Marceau, et un saisissant André Dussollier, le réalisateur suit donc Emmanuèle, romancière épanouie dans sa vie privée et professionnelle, se précipite à l’hôpital. Son père André vient de faire un AVC. Fantasque, aimant passionnément la vie, cruel, parfois méchant, il se sent diminué et demande à sa fille de l’aider à en finir. Avec l’aide de sa sœur Pascale (Géraldine Pailhas), elle va devoir choisir : accepter la volonté de son père ou le convaincre de changer d’avis.

Pendant 1h52, François Ozon retrace fidèlement les moindres détails du récit autobiographique à la première personne d'Emmanuèle Bernheim, paru chez Gallimard en 2013. Prix des lectrices de Elle 2014 (document), le livre s'était vendu à plus de 35000 exemplaires tous formats confondus. La version poche, chez Folio, est rééditée avec l'affiche du film en couverture. L'adaptation intimiste était présentée en compétition dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2021. 

Le Sommet des dieux de Patrick Imbert

Un film vertigineux. Le réalisateur Patrick Imbert revient dans les salles de cinéma avec Le sommet des dieux. Dans cette œuvre, portée par une animation 2D et la musique du compositeur Amine Bouhafa, le cinéaste raconte l'enquête de Fukamachi, photographe reporter pour une revue japonaise.

A Katmandou (Népal), il croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Au détour d'une rue, il trouve un appareil photo qui pourrait être celui de George Mallory, le premier alpiniste qui essaya de vaincre l'Everest, en vain. Il a disparu  pendant l'ascension en 1924. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux.

Le Sommet des Dieux est adapté d’un roman japonais, de Yumemakura Baku. Le mangaka Jiro Taniguchi l'a transposé en manga. En France, les lecteurs l'ont découvert chez Kana, en 2004. Le premier volet de bande dessinée japonaise (sur cinq) sera réédité chez Kana, le 8 octobre.




Ma mère est un gorille de Linda Hambäck

Pour les jeunes spectateurs, il y a Ma mère est un gorille, adaptation animée de Linda Hambäck du roman éponyme de Frida Nilsson. Le long-métrage d'animation suit Jonna, une jeune fille qui souhaite par-dessus tout trouver une famille adoptive. Elle accepterait n’importe quel parent qui puisse lui donner de l’amour. La surprise est de taille lorsqu’une femelle gorille se présente un jour à l’orphelinat pour être sa nouvelle maman. 

Le film d'animation, sur la thématique de l’amour filial, est basé sur le roman jeunesse éponyme écrit en 2005 par Frida Nilsson, considérée comme l’une des auteurs de livres pour enfants les plus talentueuses de son pays. En France, l'ouvrage a été traduit en français en 2011, chez Bayard Jeunesse dans la collection Estampille. A l'occasion de la sortie du film, l'éditeur le réédite. 

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