Du 7 mars au 5 août, la Cinémathèque française ouvre ses portes à l'univers fantastique de Tim Burton : monstres, créatures, enfants aux yeux exhorbités, ce cinéaste du pop art aux influences gothiques dévoile ses carnets de note, ses croquis, ses ébauches et ses trésors cachés. Au total, plus de 500 dessins, accompagnés d'objets, de films, de reproductions envahissent l'étage qui lui ait dédié.
L'exposition avait été concçue en 2009 pour le Museum of Modern Art de New York avant de voyager à Melbourne, Toronto et Los Angeles. Paris est la ville européenne qu'il a choisi pour montrer tout son parcours, de ses premiers coups de crayon et brouillons manuscrits jusqu'à ses dessins spontanés inédits sur des petites serviettes carrées.
Le catalogue de l'exposition, Tim Burton, avec Stainboy en couverture, coédition de la Cinémathèque et du MoMA et de la Cinémathèque, préfacé dans son édition française par Serge Toubiana est disponible en deux langues.
La boutique, à la fin de l'exposition, et la Librairie de La Cinémathèque française proposent en exclusivité L'Art de Tim Burton, édition luxueuse et limitée publiée par Steeles Publishing Inc (249 €). Ce beau livre, signé de la main de Tim Burton, vendu dans un coffret, comprend une lithographie dédicacée.
L'étrange Noël de Monsieur Jack et La triste fin du petit Enfant Huître de Burton, parus chez 10/18, sont toujours disponibles.
Les Cahiers du cinéma ont réédité en septembre 2011 Tim Burton, d'Antoine de Baecque. L'éditeur publie également un album, ce 8 mars : Tim Burton, par le critique Aurélien Ferenczi.
Dans son numéro de février, la revue Dada, qui rend l'art accessible à la jeunesse, propose un numéro dédié à Tim Burton.