"Storyboard" au 56 rue de Rosiers à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) - Photo DR/Storyboard
"Storyboard", une nouvelle librairie à Saint-Ouen
Situés au 56 rue des Rosiers, la librairie indépendante et son espace annexe pluridisciplinaire sont ouverts au public depuis le 27 octobre. Julien Mabin, co-fondateur du projet, nous présente le concept en trois questions.
Librairie généraliste, café, studio de post-production ou encore bureaux de coworking, "Storyboard" a ouvert ses portes le 27 octobre à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Situés au 56 rue des Rosiers, la librairie indépendante et ses annexes ont été lancées par une équipe de neuf personnes, issues du monde culturel, de l’audiovisuel et du commerce. Parmi eux, Julien Mabin, co-fondateur du projet, nous fait la présentation.
Pouvez-vous nous présenter le concept de "Storyboard" ?
Storyboard est une librairie généraliste et indépendante qui s’articule autour d’un espace culturel. Elle est implantée dans un quartier en développement de la ville de Saint-Ouen. Nous voulons proposer à ses habitants un lieu de vie à travers un café, mais également des espaces de coworking, à l'étage, et de post-production, au sous-sol, pour des prestataires. À terme, nous aimerions être en mesure d'accueillir des événements comme des rencontre et signatures auteurs pour les diffuser en ligne. Nous allons également développer des ateliers de psychologie et de développement personnel en lien avec la ligne éditoriale de la librairie.
Une partie de l'équipe de Storyboard : Théo, Bess et Julien Mabin, Mélanie Giustino, Guillaume Offroy. (De gauche à droite)- Photo DR/STORYBOARD
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Que proposez-vous au sein de la librairie ?
En tant que librairie généraliste nous avons environ 35% de littérature, 30% de bande dessinée, 20% de jeunesse et 15% pour le reste : beaux livres, pratique et papeterie. Nous donnons un accent aux éditeurs indépendants. Le fonds est construit en équipe, mais aussi, en priorité par Mélanie Giustino, notre responsable librairie spécialisée en sciences humaines et sociales, ainsi que son apprenti, Théodore Dillerin, spécialisé en bande dessinée. En tout, nous possédons entre 5000 à 6000 références dans les 80m2 réservés aux livres.
Comment vous implantez-vous à Saint-Ouen, par rapport aux autres librairies sur place ?
Nous travaillons dans une concurrence positive, c'est-à-dire dans une complémentarité avec l’offre déjà existante. Nous insistons sur la qualité du conseil. Parmi l’ensemble de nos activités, nous visons à l’aide de la librairie 80% de notre chiffre d’affaires, le reste est annexe. Financièrement, nous avons été aidés par un prêt d’honneur du réseau initiative de la collectivité Plaine commune et un soutien de la DRAC*.
Depuis ce lundi 20 octobre, l'activité a repris normalement chez Prisme, la plateforme interprofessionnelle de regroupement logistique dont dépendent quelque 3 000 points de vente. Celle-ci était touchée par un mouvement social depuis le 14 octobre. Quel impact pour les libraires ?
