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L'élection de 10 nouveaux administrateurs du SLF s'est déroulée lundi 4 juin, à l'hôtel de Massa à Paris.- Photo OLIVIER DION

Représentativité et cohésion, tels ont été les maîtres mots de l'assemblée générale du SLF, qui s'est tenue ce lundi 4 juin à l'hôtel de Massa (Paris, 14e). Revenant à une formule traditionnelle, sur la journée complète, l'assemblée a notamment procédé au renouvellement de 10 sièges d'administrateurs, dont la moitié revient à de nouvelles têtes : Frédérique Massot (La Rose des vents, Dreux), Clémence Grille (Dialogues, Brest), Anne Gaudin (Biffures, Muret), Anne Martelle (Martelle, Amiens) et Olivier Place (directeur des librairies Flammarion). Fournie, l'assemblée a également entériné la fusion entre le SLF et la Fédération française des syndicats de libraires (FFSL). A l'origine du prix des Libraires, que le SLF s'engage désormais à soutenir et à développer, la FFSL a été créée en 1959 pour rassembler les différents syndicats de libraires, puis elle s'est divisée en 1981 autour du prix unique du livre. "Aboutissement d'une longue histoire", cette réunion est donc "le signe que la librairie reconnaît et assume sa diversité, notamment par le développement des associations et des groupements régionaux ou de spécialisation, et qu'elle sait en même temps se retrouver et s'unir autour de ce qui fait son métier et ses valeurs", a souligné Matthieu de Montchalin. Rappelant les motifs de satisfaction pour l'année écoulée, telles la loi instaurant le prix unique du livre numérique, la mise en place de la nouvelle classification des emplois et les premières Rencontres nationales de la librairie, qui ont donné une forte visibilité à la profession et ont permis de mettre en place des mesures commerciales significatives, le président du SLF a également réaffirmé les priorités pour les deux années à venir, notamment l'impérieuse question d'Internet et du numérique suite à l'échec du portail 1001Libraires. "Une chose demeure, c'est la nécessité, pour les libraires, d'unir leurs forces s'ils veulent profiter d'Internet et du numérique pour développer leurs ventes et conserver leurs clients." La volonté de concertation, affichée par la nouvelle ministre de la Culture, entre les libraires, les éditeurs et les organismes professionnels impliqués dans ce dossier comme dans celui de la TVA a d'ailleurs été saluée. Ces négociations devraient même trouver leur point d'orgue lors d'un colloque initié par les pouvoirs publics, comme l'a souligné le directeur du Service du livre et de la lecture au ministère, Nicolas Georges. Rassemblant l'interprofession, il devrait se tenir dès la fin de cette année ou au plus tard au premier trimestre 2013, en tout cas avant les secondes Rencontres nationales de la librairie, prévues les 2 et 3 juin 2013 à Bordeaux.

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