« Nous avons envoyé un questionnaire à nos 6000 adhérents cet été, pour identifier et comprendre leurs attentes. 1400 d’entre eux y ont répondu, ce qui est un signe fort de leur engagement pour la SGDL, et de la démocratie participative à base de débats contradictoires et d’explications que je souhaite mettre en œuvre » explique Mathieu Simonet.
Une partie des mesures qu’il propose au titre de la représentation des auteurs font partie du fond d’action de la SGDL : créer un statut, améliorer la retraite, obtenir 10% de droits minimum et des redditions de compte régulières, instaurer une rémunération sur les livres d’occasion, faire appliquer la gratuité ou le tarif préférentiel prévus dans les lieux culturels, notamment.
De nouvelles mesures
D’autres sont vraiment nouvelles : à-valoir obligatoire sur tous les contrats, restitution des droits non exploités, fonds de garantie des droits en cas de faillite d’un éditeur, parrainage de tous les lycées par un écrivain, décret pour officialiser le registre Balzac, débat sur l’autoédition, promotion de l’écriture au rang des activités positive pour la santé au même titre que le sport…
Dans l’accompagnement des adhérents, la création d’un service « chargé d’organiser et de coordonner des tournées d’auteurs », apparaît de bon sens mais nécessiterait des moyens, eu égard à la multiplicité des calendriers et des intervenants à fédérer (écoles, bibliothèques, librairies, salons, etc .) Se souvenant de ses propres débuts, Mathieu Simonet souhaite aussi un accompagnement pour les auteurs de premiers romans. Le président de la SGDL voudrait également initier un mécénat de compétences porté par les entreprises.
Enfin, il veut refaire de la SGDL une des institutions qui comptent sur la scène culturelle, et revendique pour elle un rôle essentiel dans l’éducation artistique et culturelle. Et il souhaite que les auteurs en général occupent la place qui devrait leur revenir dans les débats de société.