La société de réassurance Scor détiendra 51% des Presses universitaires de France à la suite d’une augmentation de capital indique Dominique Lecourt, président du conseil de surveillance de la maison d’édition, sans toutefois préciser le montant de ce financement. Le conseil de surveillance doit se réunir le 23 janvier pour approuver l'opération.
Denis Kessler, P-DG de Scor, avait annoncé au préalable sur la chaîne LCI que l’entreprise qu’il préside prendrait une participation majoritaire dans la maison d’édition, via la filiale Scor Global Investments, sans plus de détail.
«Depuis juin dernier, un comité d’actionnaires avait constitué un groupe de travail pour trouver une solution au développement des PUF, dans l’objectif d’en faire un éditeur de référence dans le monde numérique» explique Dominique Lecourt.
Actuellement, l’actionnaire majoritaire est la société holding Libris Investissement, qui rassemble plusieurs centaines d’universitaires, auteurs et de directeurs des collections des PUF, qui détiennent collectivement 56% de la maison. «Denis Kessler, qui également universitaire et agrégé de sciences sociales, est actionnaire de Libris» mentionne Dominique Lecourt.
Flammarion détient 15% des PUF. L’éditeur, aujourd’hui intégré au groupe Madrigall, n’avait pas suivi la dernière augmentation de capital des PUF, réalisée en 2010. Les autres actionnaires sont Covéa-Groupe d’Assurance Mutuelle (SGAM), née du rapprochement de MAAF, MMA et GMF, et le fonds de dotation Thôt, créé par le même groupe de mutuelles dans l’objectif de souscrire à l’augmentation de capital de 2010.