Phénomène de la semaine

Scarlett St Clair a un nom qui ressemble à un pseudonyme ou à celui d’une héroïne de soap télévisé. Il nous rappelle immanquablement la romantique Scarlett O’Hara d’Autant en emporte le vent. Elle a un physique très photogénique de fantasy, port altier, cheveu noir, un peu goth mais toujours souriante. Elle a aussi un chien avec lequel elle pose volontiers et un compte Instagram qui rassemble des dizaines de milliers de followers.

Scarlett St Clair est une Américaine diplômée en bibliothéconomie – une spécialité que nous ne connaissons pas encore en France –, en science de l’information – ce dont nous ne doutons pas au vu de l’efficacité de sa communication –, et en écriture de langue anglaise, ce qui lui permet de maîtriser la syntaxe et de faire toute seule son métier. Elle a commencé par vendre sa série Hadès & Perséphone en autoédition (plus de 200 000 exemplaires) avant de l’écouler à plus de 500 000 exemplaires aux États-Unis et de la faire traduire dans 15 langues.

Scarlett St Clair est éminemment moderne. Elle puise donc son inspiration dans la mythologie grecque, celle qui infuse dans le cerveau de tout l’Occident, et se dit passionnée par les meurtres mystérieux et la vie après la mort, questions qui obsèdent les détectives croyants ou athées de tous les temps et tous les continents.
Scarlett St Clair a tout compris ou tout senti. 
Avec Hadès & Perséphone, vol 1 : A touch of darkness (Hugo Roman) elle se tient depuis 41 semaines dans le classement des 20 meilleurs ventes de romans.

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