A l’Abbé, maintenant que tu es aux cieux ( depuis le temps que tu le réclamais, au moins profite des vacances ) Que ton combat reste à jamais glorifié ( Oui, je sais, j’en fais trop, mais ça ne t’es jamais arrivé… ) Que ton courage vienne et revienne ( parfois tu as été trop loin mais il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas. Et puis, après t’être mis en pétard, parce que j’avais écris que tu avais perdu la tête du Top 50 du JDD à cause de ton dérapage sur Garaudy, tu as fini par t’excuser ) Que ta colère résonne sur la terre comme au ciel ( ton humour aussi et ta filouterie pour la bonne cause ) Donne-nous l’indignation quotidienne ( contre l’injustice, la misère, la richesse et les culs coincés ) Pardonne-nous nos faiblesses comme nous pardonnons aux forts et aux faux frères qui nous offensent chaque jour ( pour toi c’était facile. D’un regard tu retournais les plus durs pour en faire des gens de paix. Mais tu as douté aussi, non ? ) Et ne nous soumets pas à la tentation ( Ca t’es arrivé d’y céder. Mais peut-on arriver là où tu es désormais sans avoir péché, même au bord du canal Saint-Martin ) Mais délivre-nous du mal ( ouais, rigole, rigole ! Tu nous vois nombreux, maintenant, dans le pétrin, sans toi ) Et merci pour les moments passés ensemble. On s’est bien marré. (*) (*) J’en ris encore quand tu m’as raconté que le dimanche après-midi, après l’occupation avec le DAL d’un immeuble de la rue du Dragon, tu as accepté la voiture de Balladur pour rentrer en Normandie (« ça les fait réfléchir de voir un petit vieux en fauteuil roulant qui met la pagaille comme ça »). Avant de déguster un plateau de fruits de mer à l’hôtel Matignon (« Ils soulagent leur conscience en te donnant à manger… Et puis les huitres étaient très bonnes ! »)
15.10 2013

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