"L'âge de nos lecteurs a augmenté, et les jeunes adultes ne se reconnaissent pas dans le terme "jeunesse"", déclare Natacha Derevitsky, directrice éditoriale de Pocket Jeunesse. Un nouveau logo plus moderne et plus sobre, arrondi, une nouvelle charte graphique et une signature "PKJ" conçus par l'agence Les Quatre Lunes : Pocket Jeunesse, qui fêtera ses 20 ans en 2013, franchit une nouvelle étape de son histoire. Fi de l'ancien logo rouge et bleu dans un rectangle : le nouveau figurera dès septembre sur les couvertures des nouveautés et des réimpressions et sur le dépliant promotionnel de la rentrée. Rendre visible l'ouverture de son catalogue à tous les âges et positionner la maison comme un éditeur à la fois de poche et grand format, tels sont les buts de ces changements graphiques.
2012 est l'année Pocket Jeunesse, marque d'Univers Poche (Editis) : la trilogie dystopique Hunger games de Suzanne Collins a dépassé pendant l'été le million de volumes vendus (y compris le guide du film), dont près de 700 000 depuis janvier. Mais la maison inscrit d'autres succès comme la saga fantastique des chats, La guerre des clans (900 000 ventes), La maison de la nuit, peuplée de vampires (450 000), ou Légendes du monde émergé de l'Italienne Licia Troisi (300 000). "Nous fonctionnons par coups de coeur et choisissons des textes qui nous surprennent et nous séduisent", explique Natacha Derevitsky, qui annonce de "nouveaux segments" pour 2013 avec Wonder, l'histoire d'un garçon qui a une malformation au visage dans la lignée du Bizarre incident du chien pendant la nuit et Cinder, une relecture du conte Cendrillon dans un univers de science-fiction avec une androïde pour héroïne. En attendant, les lecteurs découvriront chez PKJ le premier Harlan Coben pour la jeunesse, A découvert (qui paraîtra au Fleuve noir pour les adultes), une nouvelle trilogie dystopique avec L'épreuve de James Dashner et Le matin des trois soleils de Christophe Galfard, la suite du Prince des nuages. Entre autres.