Lancé le 10 mai en France par Grasset, La tresse de Laetitia Colombani paraît déjà auréolé de gloire : ses droits se sont vendus dans seize pays dès la dernière Foire de Londres, à la mi-mars. Ce premier roman écrit par la scénariste, comédienne et cinéaste (elle a réalisé deux longs-métrages, A la folie… pas du tout et Mes stars et moi) s’installe comme la bonne surprise après un hiver morose en librairie. Les libraires et la presse (Elle, RTL, "La grande librairie", "Télématin"…) s’en sont emparés, si bien qu’il a été réimprimé quatre fois depuis les 15 000 exemplaires initiaux, pour atteindre 70 000 exemplaires.

La tresse entrecroise les vies de trois femmes : Smita, en Inde, une "intouchable" qui rêve que sa fille apprenne à lire et à écrire, et ait une autre vie que la sienne ; Giulia, en Sicile, qui doit sauver l’atelier paternel de traitement de cheveux ; Sarah, au Canada, avocate réputée et intraitable, atteinte d’un cancer. Elles ont en commun une tresse de cheveux, comme le révèle la fin du livre. Mais surtout, elles partagent le destin des femmes de la planète qui doivent lutter contre tous les préjugés et franchir tous les obstacles, de l’extrême pauvreté à la maladie, sans jamais montrer de signe de faiblesse, en vaillantes soldates, révélant ainsi l’essence même de la condition féminine. Claude Combet

26.05 2017

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