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[Pendant les Jeux olympiques 5/5] Benoît Vaillant : « Le sport est l’un de mes piliers »

Benoît Vaillant est un pratiquant assidu d'ultra trail - Photo DR

[Pendant les Jeux olympiques 5/5] Benoît Vaillant : « Le sport est l’un de mes piliers »

À l’occasion des Jeux olympiques de Paris, Livres Hebdo a choisi d’interroger les acteurs du livre sur leur rapport au sport. Quatre éditeurs et une éditrice, tous pratiquants aguerris, se sont prêtés à l’exercice. Cinquième de notre liste, le patron de Pollen Benoît Vaillant court « depuis toujours ». Adepte de l’ultra trail, il participe à une dizaine de courses par an.

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Par Charles Knappek
Créé le 09.08.2024 à 16h30

Livres Hebdo : Que représente le sport dans votre quotidien ?

Benoît Vaillant : Avec la famille et l’entreprise, le sport est l’un de mes piliers. J’ai un petit niveau en marathon et en ultra trail ; je cours trois à quatre fois par semaine pour m’entraîner et je participe régulièrement à des courses sur de longues distances. À force, cela infuse dans la vie de l’entreprise. Par exemple, il est fréquent que je vienne en courant le matin au bureau. J’ai pris l’initiative de faire installer une douche lors de notre arrivée dans nos nouveaux locaux il y a trois ans, et je ne suis pas le seul à en profiter. Notre directrice générale Caroline Hermoso court, elle aussi.

Avez-vous toujours couru ?

J’ai 58 ans et cela fait 40 ans que je cours ! On peut donc dire que je l’ai toujours fait et que cela fait partie de moi. La course est une discipline qui demande de la constance et de la régularité. Si on lâche, ne serait-ce qu’un peu, on régresse très vite. Alors, je continue ! J’ai toutefois une pratique très sélective du sport. Par exemple, je sais à peine nager.

« Entamer la journée par une séance de running me permet d’affronter les aléas de la vie professionnelle »

Que vous apporte cette pratique régulière de la course à pied ?

Courir me procure un équilibre physique et psychologique. Entamer la journée par une séance de running me permet d’affronter les aléas de la vie professionnelle avec bien plus de sérénité, en particulier quand je couvre à pied les 17 km qui séparent mon domicile de l’entreprise. La course, le trail en particulier, est aussi à l’image de la vie, avec ses hauts et ses bas. Elle aide à traverser les moments difficiles et renforce la détermination.

Vous avez dit être compétiteur. Comment vous organisez-vous ?

Je dispute en moyenne une dizaine de courses par an. J’ai participé à toutes les classiques comme l’Ultra Trail du Mont-Blanc ou la Diagonale des Fous, mais avec l’âge, j'ai évolué dans ma pratique. Quand j’avais 40 ans, je pouvais courir le marathon en 3 h 10. Ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Mon objectif est de participer à des courses plus longues, qui requièrent davantage de foncier ; par exemple l’an prochain, je serai engagé en Indonésie sur une distance de 300 km. Cela représente 80 à 90 heures de course.

« On vend mieux le sport quand on est soi-même sportif »

Existe-t-il une synergie entre votre passion pour le sport et votre activité professionnelle ?

Nous diffusons presque tous les éditeurs de trail, parmi lesquels les éditions Outdoor (chez qui nous avons pris une participation) ou les éditions Mons. C’est un petit milieu, composé de personnes que j’ai rencontrées lors de salons et avec qui des liens de confiance se sont tissés. On vend mieux le sport quand on est soi-même sportif. Nous proposons beaucoup de titres de niche à un prix élevé, mais qui se sont malgré tout imposés comme des long-sellers. Par exemple, La clinique du coureur de Blaise Dubois (Mons) a dépassé les 20 000 exemplaires vendus, mais il y en a beaucoup d’autres. 

Les Jeux olympiques font de Paris la capitale mondiale du sport. Suivez-vous les compétitions ?

Je regarde l’athlétisme, évidemment. J’avais aussi pris un dossard pour le marathon pour tous du 12 août, mais j’y ai renoncé, car cela aurait saboté les vacances en famille !

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