Dans la nuit du dimanche 2 mars et lundi 3 mars, les étoiles du cinéma se sont réunies à Los Angeles pour la 97e cérémonie des Oscars.
La soirée a couronné les films Anora et The Brutalist avec respectivement cinq et trois statuettes. De son côté l’adaptation n’est pas en reste avec huit catégories remportées sur les 23 existantes.
Deux statuettes pour Émilia Pérez
Malgré ses treize nominations, un record pour un film en langue étrangère, Émilia Pérez repart avec deux Oscars : l'un pour Zoé Saldaña en tant que meilleure actrice dans un second rôle et l'autre pour la chanteuse Camille et son compagnon Clément Ducol pour la meilleure chanson originale El Mal.
L’adaptation du roman Écoute de Boris Razon (Stock) a dû notamment subir la polémique autour de propos racistes tenus par son actrice principale Karla Sofia Gascon sur X.
Le film adapté par Edward Berger du roman Conclave de Robert Harris repart avec l’Oscar du meilleur scénario adapté, tandis que le meilleur film international revient à Je suis toujours là de Walter Salles. Une adaptation brésilienne du livre Je suis toujours là de Marcelo Rubens Paiva, non traduit en France.
Coups doubles
Deux autres adaptations littéraires remportent des catégories. Doublés pour Dune partie 2, de Denis Villeneuve, inspiré du roman du même nom de Frank Herbert (Robert Laffont), avec le meilleur son et les meilleurs effets visuels, et pour Wicked de Jon Chu avec les meilleurs décors et les meilleurs costumes, inspirés de l’univers de Gregory Maguire dans Wicked : La Véritable Histoire de la méchante sorcière de l’Ouest (Bragelonne).
Les déçus
Tout le monde ne peut pas gagner, d’autres adaptations étaient aussi en lice et sont reparties les mains vides comme Un parfait inconnu, de James Mangold, biopic sur Bob Dylan joué par Timothée Chalamet, adapté de l’ouvrage Bob Dylan Electrique Newport 1965 du folk au rock histoire d’un coup d’état, d’Elijah Wald (Rivages Rouge). Autres représentants déçus à la soirée, Nickel Boys, de Ramell Ross, du roman éponyme de Colson Whitehead (Albin Michel) et Le Robot Sauvage, de Chris Sanders, adapté de l’œuvre du même nom écrite par Peter Brown (Gallimard).