Si les ventes de livres neufs se situent à leur niveau le plus bas depuis 2001, date de création par l'OCCQ de ses indicateurs d'évaluation du marché du livre, la baisse est toutefois quatre fois moins forte qu'en 2014, année pendant laquelle elles avaient chuté de près de 10%. Les ventes s'élevaient alors à 622,42 millions de dollars canadiens (477,1 millions d'euros).
L'année 2015 a mieux fini qu'elle n'a commencé, avec une contraction des ventes de 7,1% au premier semestre. "Dans l'ensemble, on peut dire que le marché du livre au Québec s'est fortement contracté (...). A l'exception des distributeurs, tous les secteurs sont en baisse, en particulier les 'autres points de vente' (36,4%), les grandes surfaces (9,4%) et les librairies indépendantes (7,3%)", indiquait alors Benoît Allaire, statisticien chargé de projet à l'OCCQ, dans un rapport.