Nadège Agullo, ex-Mirobole, revient avec une nouvelle maison portant son nom, Agullo éditions, diffusée par Interforum. Elle s’y consacrera, comme à son habitude, à la littérature étrangère (elle a passé dix ans à Londres et a été responsable des droits étrangers), publiée dans deux collections, "Agullo noir" et "Agullo fiction", avec pour souci d’"abolir les frontières", selon son slogan.

L’équipe d’Agullo éditions revendique sa dimension internationale. Aux côtés de Nadège Agullo, Estelle Flory, éditrice de littérature étrangère, s’occupe de l’éditorial. Sébastien Wespiser, ex-libraire basé à Bruxelles, se charge de la direction commerciale et des relations libraires. Et Sean Habig, graphiste sud-africain vivant à Paris (il avait aussi imaginé les couvertures de Mirobole), a conçu le logo (un A avec un œil symbolisant la curiosité), les couvertures sans titre ni nom d’auteur (ils figurent sur un bandeau), illustrées d’un photogramme à la Man Ray, et le site maison.

Deux des trois premiers titres, à paraître le 12 mars, sont des romans noirs, Spada, une politique-fiction du Roumain Bogdan Teodorescu, et un polar impressionniste se déroulant à Parme, Le fleuve des brumes de Valerio Varesi. Sans oublier Refugio 3/9, de la Russe Anna Starobinets, à la fois conte fantastique et road-movie reflétant éclectisme et curiosité, comme pour les trois titres de la rentrée et les dix nouveautés de 2017. Claude Combet