Littérature

Michel Goussu et Lutz Seiler lauréats 2015 du prix de l’Inaperçu

Michel Coussu et Lutz Seiler. - Photo S. Le Guen/Amrei-Marie

Michel Goussu et Lutz Seiler lauréats 2015 du prix de l’Inaperçu

Les prix de l’Inaperçu, décernés à un roman français et à un roman étranger dont la presse a peu parlé, récompensent cette année Le poisson pourrit par la tête (Le castor astral) et Le poids du temps (Verdier). 

Par Claude Combet
Créé le 05.06.2015 à 18h12 ,
Mis à jour le 09.07.2015 à 16h22

Les 8es prix de l’Inaperçu-Ignatius J. Reilly ont été dévoilés le 5 juin : Le poisson pourrit par la tête de Michel Coussu (Le castor astral) remporte le prix du roman français, et Le poids du temps de Lutz Seiler (Verdier) celui du roman étranger.

Les prix de l’Inaperçu-Ignatius J. Reilly récompensent un roman français et un roman étranger, "dont on a (presque) oublié de parler ou qui n’ont pas rencontré leur public et qui ne dépareraient pas la bibliothèque de l’honnête homme", et rendent hommage à Ignatius J. Reilly, héros de La conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole.

Le poisson pourrit par la tête de Michel Coussu (Le castor astral) est un roman sur la souffrance au travail. Il décrit une entreprise dans laquelle les salariés, ingénieurs, chargés de projet et employés élaborent des stratégies pour résister aux procédures irréelles des dirigeants et échapper au burn-out. Il est arrivé devant L’affaire des vivants de Christian Chavassieux (Phébus), Sous les couvertures de Bertrand Guillot (Rue Fromentin), L’infini livre de Noëlle Revaz (Zoé) et La cité sans aiguilles de Marc Torres (Viviane Hamy).

Le poids du temps de Lutz Seiler (Verdier), traduit de l’allemand par Uta Müller et Denis Denjean, est un recueil de nouvelles sur le thème de la difficulté de communiquer et le poids de la culpabilité, proches de l’autofiction, mettant en scène des héros de la classe ouvrière en Allemagne de l’Est. Il a devancé Prime time de Jay Martel, traduit de l’américain par Paul Simon Bouffartigue (Super 8), Querelle autour d’un petit cochon italianissime à San Salvario traduit de l’italien par Elise Gruau (Actes Sud), Je ne suis pas une garce de Liu Zhenyun, traduit du chinois par Brigitte Guilbaud (Gallimard, "Bleu de Chine") et Anatomie d’une nuit d’Anna Kim, traduit de l’allemand par Marie-Claude Auger (Jacqueline Chambon).

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