Immergé dans les milieux journalistique et littéraire, Olivier Poivre d’Arvor était un parrain tout trouvé. "De tous temps il y a eu des écrivains qui ont documenté leur époque", a rappelé à Livres Hebdo l’écrivain et directeur de France Culture au sujet des rapports étroits qui unissent auteurs et journalistes. "Nous sommes à un moment où la distinction entre journaliste et écrivain importe peu. L’important est de produire un récit sur le monde, estime-t-il. Le journaliste est bien sûr un écrivain respectable : il décompose le réel, il enquête, il offre un point de vue".
Vendredi après-midi, Olivier Poivre d’Arvor s’est livré à un grand entretien au sein de l’église Saint-Pierre-aux-Nonnains où se déroulent d’autres rencontres avec Axel Kahn, Maylis de Kerangal, René Pétillon ou encore Raphaël Enthoven. A l’extérieur, la place de la République accueille plusieurs chapiteaux dont celui, central, de la Grande Librairie où plusieurs librairies indépendantes (La Cour des Grands, Geronimo, Hisler-Even…) sont présentes.
A quelques encablures, sur les coups de 17 heures, le festival a été officiellement inauguré, en présence du maire socialiste de Metz, Dominique Gros, et du président du festival Pierre Wicker qui s’est félicité de pouvoir "allier des sujets sérieux, parfois austères, avec l’intérêt du public pour le livre et l’écrit".
Lors de cette inauguration, Philippe Jaenada a reçu le prix du festival pour son roman Sulak paru chez Julliard en 2013. L’auteur en a lu un extrait à voix haute devant une audience conquise.