La maison alsacienne Accès Éditions enrichit son catalogue jeunesse, lancé en 2020, d’une nouvelle collection. Intitulée « Mes dix doigts », celle-ci a été imaginée par l’autrice Martine Perrin. Conçue pour les enfants à partir de trois ans, la collection entend les accompagner dans leur apprentissage du geste graphique. Deux titres paraîtront le 14 avril, suivis par deux autres en mai.
« Martine Perrin m’a proposé un premier titre qui avait le potentiel d’une collection. Son concept est tout à fait en lien avec que nous proposons déjà dans notre catalogue. Ces ouvrages contribuent à développer le geste graphique et par extension, l’écriture de l’enfant », fait savoir Léa Schneider, éditrice en charge de la collection, à Livres Hebdo.
Un apprentissage ludique du graphisme
Pensé pour une pratique évolutive, chaque titre accompagne de façon ludique les progrès de l’enfant et développe son habileté. Le premier, Dix doigts qui jouent, présente le concept de la collection, le deuxième, Dix doigts qui bougent, apprend à l’enfant à distinguer sa main gauche de sa main droite. Les deux autres titres, Dix doigts qui tracent et Dix doigts qui dessinent, permettent quant à eux de se familiariser avec le tracé, le graphisme et le dessin.
« Chaque doigt a une couleur pour inviter l’enfant à faire différents gestes. Celui-ci est vraiment acteur et apprend en s’amusant », complète l’éditrice. Imaginées sur un mode didactique, les illustrations sont accompagnées de courts textes qui guident l’enfant dans les mouvements à effectuer. Ces derniers peuvent être lus directement par les parents mais sont également accessibles au format audio grâce à un QR Code, rendant ainsi l’enfant davantage autonome.
Très utilisé par les enseignants, qui représentent plus de 90 % du public séduit par les propositions d’Accès Éditions, ce type de format s’exporte également très bien en médiathèques et commence à convaincre les particuliers. « Ce sont des livres conçus comme des supports d’apprentissage, qui prolongent de façon ludique et attrayante ce qui est appris à l’école. Les parents sont très sensibles à cette démarche et l’enthousiasme se reflète sur les festivals », souligne Léa Schneider.