Présent depuis trois semaines sur la liste des romans, en 4e position cette semaine, Le fils, de Michel Rostain, fait son entrée à la 18e place dans le Top 20, tous genres confondus, établi par Ipsos pour Livres Hebdo pour la semaine du 21 au 27 février. Oh ! Editions, qui l'a publié le 13 janvier, l'a tiré au total à 54 000 exemplaires.

“Arrête de dire des conneries, papa” est le point de départ de ce récit très émouvant, dans lequel un père fait parler son fils, foudroyé par une méningite à l'âge de 20 ans. Il y raconte la couette qu'on apporte chez le teinturier, les courses au supermarché, le choix du cercueil sur catalogue... tous ces petits gestes que l'on fait après un décès et qui participent du deuil.

Il s'agit du premier roman de Michel Rostain, metteur en scène d'opéra, né en 1942 et vivant à Arles, directeur de 1995 à 2008 la Scène nationale de Quimper/Théâtre national de Cournouailles. Le livre a reçu le 1er fevrier dernier le prix Goncourt du premier roman 2011 (voir notre actualité du 1er février).

Porté par l'actualité, Femmes de dictateur, de la brillante et médiatique Diane Ducret, est l'unique autre entrée de la semaine au Top 20 (à la 19e place). Ce document historique raconte les rencontres, les rapports amoureux et les destinées souvent tragiques des “épouses, compagnes, égéries ou admiratrices des dictateurs du XXe siècle, de Lénine à Bokassa, en passant par Mussolini, Hitler et Mao”. Il atteint un tirage de 70 000 exemplaires, dont 50 000 sont sortis, depuis le 13 janvier.